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publique G. Brassens
à Indret (44)

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Gadji


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« Gadji *»

Représentation théâtrale du 1er juin 2007

Dans le cadre du PEL, des enfants répètent actuellement une pièce de théâtre qu’ils produiront sur scène le 1er juin 2007 sur le site de Haute Indre Place Guihot. Cet atelier est encadré par des acteurs professionnels de la troupe « D'Ici ou D'ailleurs ». Ces enfants au nombre de 12 sont scolarisés dans les 3 écoles primaires et élémentaires de la ville d’Indre.

L’idée de présenter ce spectacle est venue de la présence assez fréquente de gens du voyage sur la commune d’Indre et de l’incompréhension des uns et des autres que cela entraînait. 

Ce projet est porté par la commune, l’Amicale Laïque de Basse Indre et surtout par les 3 associations de parents d’élèves de la commune d’Indre.

En marge de ce projet d’autres manifestations sont prévues : 

Exposition sur les gens du voyage

Le MRAP prête pour la semaine du 21 au 25 mai 2007 son exposition. Elle sera visible dans une salle de la mairie aux horaires d’ouvertures de la mairie

Exposition des travaux des enfants

En bibliothèque, travaux des enfants sur la différence (Travaux des enfants de G.Brassens réalisés sur le temps périscolaire avec ACLEEA) (fin mai).

Éventuellement Expo d’affiches sur le même thème réalisées par les élèves de l’École de Graphisme de Nantes, Graphicréatis. 

Soirée Débat

L’ALBI organise un débat le 10 mai 2007 afin de mieux connaître la population des gens du voyage. Lieu à confirmer. 

Projection de documents vidéos et échanges.

Présence de représentants des associations :

-MRAP : Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples
-CID : Centre Interculturel de Documentation
-LDH : Ligue des Droits de l’Homme
-ADGVC : Association des Gens du Voyage Catholique

Le débat sera animé par un professionnel de la Fédération des Amicales Laïques.

*gadji gadjie 
fille ; fille, qui n'est pas gitane ; non tsigane (en romani), fille (en français) ; fille, femme.
Utilisé dans région de Marseille (PRINC) / Montreuil (GB) / Origine : romani ; En roumain, gagiu, gagica, signifie homme, ou femme (ODUM) / D'origine tsigane /

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Gadji

Esther, bibliothécaire est saisie d'un désir presque fou : celui d'initier à la lecture des enfants gitans privés de scolarité. Elle se heurte d'abord à la méfiance, à la raillerie et au mépris qu'inspirent les gadje. Mais elle finit par amadouer les enfants en même temps qu'elle entrevoit le destin d'une famille sur laquelle règne une veuve, mère de quatre fils….

D'après Grâce et dénuement et César et Drana, tels la marque d'un peuple qui a trouvé ici sa note juste pour faire entendre sa voix. 

 


Gadji !

D'après : 
Grâce et dénuement d'Alice Ferney 
Et un extrait de César et Drana d'Isabelle Doré

Adaptation : Claudine Merceron , Élodie Retière, Martine Ritz

Avec : Cédric Cartier, Laurent Delattre, Rémy Lelong, Claudine Merceron, Élodie Retière, Martine Ritz, Patrick Verlack, 

Chorégraphe : Hervé Maigret

Costumes : Martine Ritz assistée de Caroline Audrain

Décors :Jean-Marc et Thierry Pinault

Lumières : Jérôme Bouffandeau

Mise en scène et direction d'acteurs : Claudine Merceron

 

THÉÂTRE d'ICI ou d'AILLEURS
STUDIO THÉÂTRE
5 rue du Ballet
44000 Nantes

Martine RITZ
06.62.87.19.48

Claudine MERCERON
02.40.06.22.04

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" Les gitans ne sont pas gens bavards. Rejetés de tous, repliés sur eux-mêmes en petites communautés autonomes, ils vivent depuis toujours en marge de la société, en marge des villes, souvent en marge de la loi. Aussi l'intrusion d'Esther dans le clan de la vieille Angéline ne se fait-il pas sans méfiance. Esther est bibliothécaire et vient, chaque mercredi, faire la lecture aux enfants des cinq fils d'Angéline. Si les petits sont tout de suite conquis par cette "gadji" pas comme les autres qui leur raconte les histoires merveilleuses qu'elle lit dans "de vrais livres", les adultes ne montrent pas le même enthousiasme pour cette étrangère qui entre dans leur vie.
Avec Grâce et dénuement, Alice Ferney a obtenu le prix Culture et Bibliothèques pour Tous. Prix emblématique s'il en est, tant la lecture, la scolarisation et en définitive la culture, pour tous justement, sont au centre de ce très beau roman au style classique et élégant. "
Joël Fompérie

Mise en scène et direction d'acteurs. Claudine Merceron :

" Suite à l'émotion suscitée par ce roman, est donc née l'envie d'en faire un spectacle. Sans aucune complaisance envers ses personnages, Alice Ferney a su pointer du doigt des vérités quotidiennes : la difficulté à s'intégrer, les réactions face au sentiment de rejet, la violence, le machisme, la maternité… Au fur et à mesure de la lecture, j'entendais les personnages, je les voyais et des scènes m'apparaissaient. Je parvenais même à sentir l'odeur du feu, de la terre, du vent glacé, du sein maternel. Si le roman était capable de produire autant d'émotion et de sensations, pourquoi pas le théâtre ?

Il s'agit avant tout d'un roman de femmes écrit par une femme, qui traite de l'honneur des hommes. Les enfants sont là aussi, très présents, moteurs d'une énergie positive. Leur envie de vivre passe par leur curiosité, leur manière de se défendre, leur force à affronter les difficultés. Ils ont encore des rêves et Esther est là pour les faire grandir. Les enfants permettent de créer un pont entre leur culture et celle des " gadje ", il m'est donc paru nécessaire de marquer leur présence de façon concrète. D'où le parti pris de faire jouer les enfants par les adultes. 

 

Insistons sur le caractère non moraliste que l'on retrouve et dans le roman et dans la pièce. Les enfants ont beau intervenir de façon positive, il n'en demeure pas moins qu'ils savent être cruels entre eux. Angéline est tout aussi contradictoire, tendre et compréhensive envers ses fils, elle est capable de se comporter injustement envers ses belles filles. Quant aux hommes, derrière leur dureté apparente se lit toute la fragilité qu'ils cachent sans cesse pour se protéger. De la même façon, Esther reste un personnage ambivalent. Elle a beau se battre pour que les enfants apprennent à lire et à écrire et ainsi à s'intégrer aux autres enfants, à aucun moment elle ne leur présente sa famille qu'elle tient à l'écart de ses activités. Son implication auprès des tsiganes vient semble-t-il de ses origines juives.

Le roman témoigne d'une solidarité entre deux communautés opprimées. A travers des extraits d'une pièce d'Isabelle Doré, César et Drana , qui raconte la vie d'une femme tsigane fuyant les nazis avec son cheval, on rappelle la réalité des camps, dans un court prologue du spectacle. "

 

Le parti pris de la mise en scène s'appuie sur la volonté d'un spectacle joué, chanté, dansé. 

Pour autant le chant ou la danse ne sont jamais là pour illustrer les scènes mais sont l'âme tsigane du spectacle , joué avec une sincérité obligatoire au propos mais avec une nécessaire mise à distance. Cette distanciation déjà apportée par le chant et la danse, l'est aussi par des partis pris très nettement " théâtraux ": le terrain de la famille devient l'hôpital, la rue, ou le bar sans changement de décors par de simples bascules de lumière ou quelques accessoires. De même les changements de personnages sont affirmés à vue, devenant pratiquement partie prenante de l'histoire : ainsi les adultes deviennent les enfants, les enfants deviennent les adultes, les gadje deviennent manouches … par le seul code du costume et de la coiffure, chaque personnage ayant en filigrane les autres personnages... Un peu comme chacun porte en lui les visages de l'enfant qu'il a été ou ceux de ses parents et grands-parents…

 

Ce spectacle parle d'une rencontre : celle d'une bibliothécaire et d'une population " invisible ", évitée, fuyante , les tsiganes. Nous souhaitons que nos représentations mettent aussi " en présence " des populations : les personnages tsiganes et les spectateurs gadje ; mais aussi les comédiens gadje et les gens du voyage comme public rare au théâtre, au devant duquel la compagnie se propose d'aller, avec la collaboration des pouvoirs publics, des associations… C'est pourquoi la scénographie est adaptée au plein-air avec un décor de caravanes et de camions, (la mise en lumière récupère alors à son compte les éléments réels : lampadaire, phares d'autos, feux de camps…) , comme à la salle de spectacle traditionnelle, avec son décor de palissades. 

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  Généalogie de la famille

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Ressources diverses sur les roms :


http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/2000ansdhistoire

par Patrice Gélinet
du lundi au vendredi de 13h30 à 14h

écouter l'émission 2000 ans d'histoire sur les gitans

jeudi 21 juin 2007
Les gitans
« Ce peuple mystérieux qui semble cracher des fleurs de feu et trépigner pour les éteindre. »

Jean Cocteau

On ne sait pas d’où ils viennent ni les raisons qui depuis des siècles les poussent à parcourir le monde avec pour tout bagage ce qui fait d’eux un des peuples les plus singuliers du monde. Leur langue, leur musique, leurs traditions et ce refus obstiné de s’installer quelque part. Il faut dire que partout où ils passent ils provoquent autant la curiosité que la peur qu’on éprouve toujours devant ce qu’on ne comprend pas. On les appelle les Gitans, les Tziganes, les Manouches ou les Roms et tous les ans on les retrouve en Camargue. A l’endroit dit on où, il y a près de 2000 ans, deux saintes, Marie Jacobé et Marie Salomé avaient été sauvées d’une tempête par leur servante noire Sara qui est devenue depuis la patronne des Gitans.


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invité

Marc Bordigoni
Ethnologue, chercheur au CNRS à l'Institut d'éthnographie méditerranéenne et comparative, à la Maison des sciences de l'Homme à Aix-en-Provence
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livres

Marc Bordigoni
Les gitans
éditeur : Le cavalier bleu
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Henriette Asséo
Les tsiganes
éditeur : Gallimard
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Michèle Barbier
Laissez pleurer les chiens
éditeur : Wallada - http://www.wallada.fr
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Vania de Gila et Claudine Suret-Canale
La prière des loups
éditeur : Wallada
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disques

par : Ciocilia
label : Network 24756
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Carmen
par : Angela Gheorghiu de l'Orchestre national de Toulouse
label : EMI 5574342
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Jarko Jovanovic
Gelem gelem
par : Romano Dives
label : Network 24756
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Rind de Hore
par : Taraf de Haidouks
label : Virgin 392492
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Minor swing
par : Django Reinhardt
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revue

La revue des études tsiganes
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vidéo

Notre-Dame de Paris
Jean Delannoy
Film
éditeur : Studio Canal
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Carmen
Christian-jaque
Film
éditeur : René Chateau Video

 

 

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