École Georges-Brassens :
c'est fini - Indre
vendredi 05
février 2010
Les élus
d'Indre ont voté à la
majorité la fermeture de
l'école d'Indret. Aucun
projet alternatif n'a été
retenu pour le moment. Par
vingt-deux voix pour, quatre
contre et une abstention, le
conseil municipal d'Indre a
prononcé mercredi soir la
fermeture de l'école
Georges-Brassens d'Indret.
Ce point important des
débats avait fait l'objet
d'une longue concertation
préalable entre les élus.
Chaque
groupe politique avait ainsi
exprimé son argumentaire, sa
position et son intention de
voter la fermeture de
l'école d'Indret. Serge
David pour l'opposition « Indre libre et démocrate »
a longuement développé le
sujet... avant de finalement
demander
« un report
de la question ».
La
fermeture envisagée de
l'école publique d'Indret
avait mobilisé les parents
d'élèves dès l'annonce
d'un projet de fermeture. La
surprise passée, et le
mécontentement clairement
exprimé, le groupe a tenté
de rebondir. Il a constitué
un dossier qui se voulait
une « force de
propositions pour l'avenir
». Pendant le conseil
municipal de mercredi, le
maire, Jean-Luc Le Drenn, a
prononcé une suspension de
séance, afin de permettre
aux parents de s'exprimer
devant les élus, avant le
vote.
Patrick
Allain, représentant les
parents, a donc plaidé la
cause du maintien de cette
école publique, de la
spécificité pédagogique mise
en place au fil du temps, la
réorientation possible
« en partenariat
avec les communes du Sud
Loire » pour
construire « une
école de demain. »
Avec gravité et émotion,
Patrick Allain a lancé aux
élus :
« Soyez fiers
de votre décision ! »
La séance
ayant repris, Anthony
Berthelot, l'adjoint à
l'éducation, a expliqué
l'impossibilité de donner
suite au moratoire demandé
par les parents. Il s'en est
expliqué par l'absence de
constructions de logements
sur le site d'Indret, de la
décision du recteur
d'académie refusant l'idée
de regrouper des élèves en
difficulté dans une école
spécifique, et du refus des
maires concernant un projet
d'intercommunalité. Dès lors
il n'y avait guère
d'alternative.