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Indret

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Histoire

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Avant propos :

Quelques informations historiques sur Indret "petite antre" et ses alentours ou l'importance de cette  île pour tout le territoire composé de Basse-Indre, Haute-Indre, La Montagne, Saint-Jean de Boiseau et plus encore.

Vous allez découvrir que le développement de toutes ces communes est intimement lié à l'histoire d'Indret, dès l'origine c'est le centre religieux, économique, militaire et républicain !

Il ne faut pas oublié son passé, comme le disait Alexis de Tocqueville :

 "Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres"

De la démocratie en Amérique 1835.

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Les écoles à Indret

Ouverture de l'école actuelle en 1973, la commune d'Indre a acheté le petit terrain à la DCN pour pouvoir construire et ainsi déplacer l'école de la DCN qui existait déjà rue de Lorient à quelques dizaines de mètres.

1839. Ouverture d'une école élémentaire à Indret (http://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:Pako-/B%C3%A0S:Chronologie_d%27Indre )

Il existait après 1685 à Indret une école pour les enfants orphelins des familles de protestants. (http://www.infobretagne.com/indre.htm)

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Sommaire de la page :

Une histoire complète sur Infobretagne | La visite de Napoléon | Bref historique avec histonantes | Le passage de Jules Verne | DCNs | Jean Cremet | Famille Eugène Briand

Le site Indre histoire d'îles http://indrehistoirediles.wordpress.com/

Le site exceptionnel de la Société d'Histoire de Saint Jean de Boiseau avec les dossiers suivants :

Indret
Une forerie pour une fonderie
Un administrateur de forges
Les Indochinois

Mais surtout l'histoire de la séparation entre La Montagne et Saint-Jean de Boiseau où vous découvrirez le rôle central joué par Indret !

Extrait : L'établissement d'Indret fait évoluer les mentalités :

Sans vouloir remonter à une date aussi avancée, il faut bien reconnaître que ces tensions connurent une certain paroxysme il y a peu encore. En 1777, lorsque de SARTINES, Ministre de la Marine, décida d'implanter une fonderie royale de canons dans une petite île située sur la Loire quelques kilomètres en aval de Nantes, il n'avait sûrement pas imaginé que très exactement  100 ans plus tard, une nouvelle commune allait naître. (ndlr : née de la scission entre Saint-Jean de Boiseau et La Montagne) Pourtant le développement industriel d'Indret n'allait pas être sans conséquence sur l'avenir de la région. Les nombreux contacts que pouvaient avoir les ouvriers entre eux - notamment avec ceux, hautement qualifiés, qui vinrent de la région parisienne en 1828 avec Mr GENGEMBRE - ne pouvaient pas ne pas amener une évolution importante dans les mentalités, chose que les agriculteurs, reclus dans leur isolement quotidien ne purent vivre.

Indret au XIXe s.

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infobretagne.com/indre.htm

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de INDRE

Indre vient de "antricinum" puis Aindrette et enfin Indret.

Le territoire d'Indre se compose de trois agglomérations : Basse-Indre et Haute-Indre (situées sur la rive droite du fleuve) et Indret (située sur la rive gauche du fleuve).

 A la fin du VIIème siècle, le moine Saint-Hermeland, venu de Saint-Wandrille, implante une abbaye sur l'île d'Antrum (îles d'Aindre et d'Aindrette) sur laquelle se trouvait déjà un oratoire (oratorium)  et une petite chapelle Saint-Martin (parvissima basilica). L'oratoire est dédié à Saint-Léger. Sur Aindre sont alors édifiés des bâtiments monastiques, deux églises, Saint-Pierre et Saint-Paul, et un oratoire dédié à Saint-Aignan. Ce monastère est détruit en 843 par les Normands lors de leur raid sur Nantes, avant d'être reconstruit en 1004 sous la forme d'un prieuré qui disparaît lors de la Révolution. La dépouille du corps du fondateur est exhumée en 869.

 Sur l'île nommé Indret se trouve un oratoire dédié à saint Martin et un château datant de 1420. Ce château appartenait jadis au duc Jean V qui aimait beaucoup toute la région. Le domaine ducale passe au domaine royale en 1532, tout comme la "Forêt du Gâvre" ainsi que les différents fiefs dits "de La Couronne". On y établit une fonderie de canons et plus tard vers 1834, une manufacture royale de machines pour bateaux à vapeur. Il existait après 1685 à Indret une école pour les enfants orphelins des familles de protestants.

 Les seigneurs de Basse-Indre et de Haute-Indre étaient jadis les familles de Coutances de la Bouvardière de Mellient et Merlaud de la Chartière. Ceux d'Indret étaient la famille de Genonville, le duc de Mercoeur et la famille Duquesne. La paroisse d'Indre est créée en 1843.

Note 1 :  Hermeland (nommé suivant les cas Herblain, Herblon ou Hermeland) naît à Noyon vers 640. Après ses études, il est envoyé à la cour de Clotaire III, puis obtient l'autorisation de se retirer au monastère de Fontenelles en 668. Il est ordonné prêtre par Saint Ouen, archevêque de Rouen. Suite à l'intervention de l'évêque de Nantes, Saint Pasquier, auprès de Saint Lambert, abbé de Fontenelle, Hermeland et douze religieux sont envoyés dans le diocèse de Nantes pour son évangélisation.   Hermeland se fixe alors dans une île de la Loire, appelée Antrum (aujourd'hui Indre) où il établit un monastère. Hermeland va gouverner durant longtemps son monastère, puis se sentant vieillir il se retire dans l'île voisine d'Aindrette où il fait construire un petit oratoire. C'est là qu'il expire en 720. Enterré d'abord dans le cimetière des moines, il est ensuite transporté solennellement dans l'église de son monastère, sous le maître-autel. Mais à la suite des incursions des Normands, qui en 843, ravagèrent le monastère après avoir pris la ville de Nantes, tué Saint Gohard et brûlé la cathédrale, les restes de Saint Hermeland sont transférés à Loches. A la Révolution, le reliquaire d'argent est enlevé mais les reliques sauvées par des mains pieuses. Replacées ensuite dans l'église de Loches, elles sont rendues en 1848 à l'église de Saint-Herblain.

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs d'Indret : de la Noë, Thobie, Symon, Davy, Gaultier (vers 1625), Guillemot (vers 1660), Perchais, Bellanger, etc...

 

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PATRIMOINE de INDRE


l'église Saint-Hermeland (1870-1889), œuvre de l'architecte Ménard. Cette église est édifiée sur l'emplacement d'un ancien cimetière et d'une ancienne église. La tour et la flèche datent de 1889 ;

 L'ermitage de Saint-Hermeland (VIIème siècle). Son plan formé de deux cercles qui se recoupent affecte la forme d'un 8. Les deux tours accolées communiquent entre elles à l'intérieur et ont cependant une entrée extérieure distincte. Un escalier serpentant autour du monument conduit à une plate-forme. Quelle est l'origine de cet oratoire. Au VIème siècle, Saint-Friard, de Besné de Pontchâteau, peut-être considéré comme le premier solitaire connu dans le diocèse nantais. Il se réfugie dans une île de la Loire appelée Vindruret, nom qui se rapproche assez bien d'Indret.  C'est là que Saint-Félix reçoit son dernier soupir. Vers le milieu de ce siècle, un diacre de Saint-Félix, le nantais Saint Martin fonde l'abbaye de Vertou. Cet ermitage aurait été édifié par saint Martin de Vertou entre 527 et 629. Pendant la Révolution, l'oratoire sert de plate forme pour les canons des Républicains. Après avoir reçu les visites de Napoléon Ier, des duchesses d'Angoulême et de Berry, entre autres, il devient en 1828 simple loge de gardien. En 1845, il est rendu au culte et restauré en 1863 ;

 Le château (XVème siècle), situé à Indret. Il a sans doute été édifié une première fois au XIIème siècle. L'île d'Indret appartient en 1420 au duc de Bretagne, Jean V. Le duc François Ier donne le château à Marguerite d'Orléans, comtesse d'Etampes et de Vertou. L'île est donnée ensuite à Gilles de Condest suivant contrat rédigé par maître Rolland de La Villéon, agissant au nom de la duchesse Anne. Après le mariage d'Anne de Bretagne, l'île et ses dépendances reviennent à la couronne de France. Cette île est donnée en 1588 par Henri II au duc de Mercoeur. Elle est ensuite la propriété de Louis Duplessis, sieur de Genonville, qui la revend en 1642 au roi Louis XIII, en échange des fiefs de la Rairie de Biesse et du pont de Vertais. En 1650, la régente Anne d'Autriche donne en apanage la terre et le château au chef d'escadre Abraham Duquesne pour le dédommager des sommes que lui avait coûtées l'armement de la flotte qui battit Anglais et Espagnols à l'embouchure de la Gironde. Mais Duquesne, militant huguenot, doit se retirer en Suisse, après la révocation de l'Edit de Nantes. En 1828, les fossés sont comblés et le pont-levis supprimé. Le château était jadis flanqué de quatre tours ;

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 La Forerie-Eglise (XVIIIème siècle). Il s'agit d'une ancienne fonderie de canons créée en 1777 par William Wilkinson et transformée en chapelle puis en église le 19 janvier 1844. Cette église est fermée en 1976 ;

* * *

Le site Indre histoire d'îles http://indrehistoirediles.wordpress.com/

 

l'ancien moulin (XVIIIème siècle), situé rue du Moulin ;


les deux anciens moulins à vent de Basse-Indre : de Trompe-Souris et de Haute-Indre

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http://napoleon1er.perso.neuf.fr/napoleon-bretagne.html

Une visite maritime


 Le 10 août 1808, Napoléon  se dirige vers le quai de la Fosse où il embarque sur une splendide galère toute de pourpre et d’or. L’embarcation dirigée par des rameurs a été spécialement construite pour le séjour breton. (8). L’Empereur navigue sur la Loire, le plus long fleuve français.
 La première halte est pour Indret, dont Napoléon a demandé à visiter la fonderie de canons.
Indret est à dix kilomètres en aval de Nantes, sur les bords de Loire. La fonderie a été fondée en 1777 par Monsieur de Sartine, ministre de la Marine. À cette époque la France manquait de canons pour armer sa flottille. Si Indret fut choisie c’est en raison de son implantation centrale par rapport à Lorient, Brest et Rochefort. Sa position à l’embouchure de la Loire en faisait une place forte défendant les voies maritimes de la Bretagne.

8 - La maquette du bateau est exposée dans un musée maritime à Saint-Brévin-Les-Pins au sud de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique.

Durant la période révolutionnaire, Indret a été le théâtre d’affrontements sanglants entre Vendéens et Républicains. Indret était placée sous haute surveillance républicaine ! Les soldats stationnaient au château d’Aux, dont le propriétaire avait « aimablement été prié de quitter les lieux. » En septembre 1793, Sigisbert Hugo, chef d’état-major du commandant Muscar arrivait à Indret. Dans ses Mémoires, le général Hugo racontera : « Bientôt après on nous fit replier sur le château d’O à l’effet de couvrir la belle fonderie d’Indret, particulièrement affectée à l’artillerie de la marine. » La fonderie a bien été défendue par les Républicains, mais ces hommes laisseront « un souvenir de ruines, de rapines, de mort et de terreur. »

 Le 10 août 1793, les Vendéens de la Cathelinière attaquaient la garnison du château d’Aux.  Quinze ans après, jour pour jour, Napoléon assiste en présence, de monsieur Demengeat, l’entrepreneur de la fonderie « à la coulée d’une plaque de fonte de 135 mètres de long. » À son habitude l’Empereur se passionne, interroge et commente les diverses opérations nécessaires à la fabrication d’un canon. Sa visite le satisfait considérablement et il remonte sur son embarcation en direction de Paimbœuf, ville républicaine dans l’âme. (9)

« Indret et la Marine » La Fonderie à canons de 1777 à 1828. Publication 1975. Mise en ligne le 8 janvier 2003 par l’équipe du PHI

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http://membres.multimania.fr/histonantes/indret.htm

 En 1777, le Ministre de la Marine, De Sartines, décide de créer une fonderie et forerie de canons sur le site (une ile appartenant de longue date aux Rois de France). L'établissement devient manufacture royale en 1881 et doit ses premiers succès aux techniques de moulage de son premier directeur, Wilkinson, un fondeur anglais. Sa forerie de canons, en bordure de fleuve, mue par un moulin à marée la classe également parmi les curiosités industrielles de l'époque.

 En 1794, François Demangeat, un avocat alsacien, prend la succession de Wilkinson. et crée, en parallèle de l'Arsenal, une fonderie spécialisée pour le privé. A la tête de la fonderie pendant 20 ans, il est également directeur de forges à Moisdon et Gravatel, fournisseurs en fontes d'Indret. Cette double casquette lui vaut les attaques incessantes des autorités départementales. Sentant le vent tourner en 1814 (chute de Bonaparte), il abandonne la direction de l'usine à un chef d'atelier qui n'a pas les moyens financiers d'assumer la tâche. L'usine décline peu à peu.

 Mais en 1828, l'établissement devient manufacture royale de machines à vapeur pour les bâtiments de la Marine. Les mécaniciens sont formés sur place. En 1855, l'arsenal compte plus de 2 300 ouvriers.

Dès lors Indret acquiert une réputation mondiale grâce à ses capacités techniques et ses brevets (en particulier pour les chaudières à vapeur).

Dans la seconde moitié du 20ème siècle, Indret s'adapte aux technologies de pointe et se convertit à la propulsion nucléaire. Le Porte Avion Charles De Gaulle lui doit sonsystème de propulsion.

Aujourd'hui, Indret fait toujours partie de la Délégation Générale pour l'Armement (D.G.A) activité Direction des Constructions Navales.

 

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http://pagesperso-orange.fr/robinsonnade/robinsonnade/julesvernesouvenirenfance.html

Souvenirs d’enfance et de jeunesse

Jules Verne

A DOUZE ans, je n’avais pas encore vu la mer, la vraie mer ! Non ! J’en étais toujours à m’embarquer par la pensée sur les sardinières, les chaloupes de pèche, les bricks, goélettes et trois-mâts, et même les bateaux à vapeur — on les appelait alors des pyroscaphes ! — qui descendaient vers l’embouchure de la Loire.

Un jour enfin, mon frère et moi, nous eûmes la permission de prendre passage à bord du pyroscaphe n° 2 !... Quelle joie ! C’était à en perdre la tête !

Nous voila donc en route. Nous dépassons Indret, le grand établissement de l’Etat, tout empanaché de fumées noires. Nous laissons en arrière les escales de droite et de gauche, Couesron, le Pellerin, Paimbœuf ! Le pyroscaphe coupe obliquement le large estuaire du fleuve. Voici Saint Nazaire, son embryon de jetée, sa vieille église avec son clocher d’ardoises, tout penché, et les quelques maisons ou masures, qui composaient alors ce village si rapidement devenu ville.

Se précipiter hors du bateau, descendre les roches tapissées de varechs, afin de puiser de l’eau de mer dans notre main, et la porter à nos lèvres, ce fut pour mon frère et moi l’affaire de quelques bonds...

« Mais elle n’est pas salée ! dis-je en palissant.

— Pas du tout salée ! me répond-il.

— On nous a trompés ! » m’écriai-je d’un ton où perçait le plus vif désappointement.

Les nigauds que nous étions ! La marée était basse alors, et c’était simplement de l’eau de la Loire que nous avions prise dans le creux d’une roche ! Et quand le flot revint, nous la trouvâmes salée au-delà de nos espérances !


ENFIN, j’avais vu la mer, ou tout au moins la vaste baie qui s’ouvre sur l’Océan entre les extrêmes pointes du fleuve.

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 Direction des Constructions Navales (DCN)
 DCNS (Direction des constructions navales et des systèmes navals)

Les grandes dates de DCNS (http://www.dcnsgroup.com/files/dossier_presse/dossier_de_presse_euronaval_2008_-_version_francaise_ok.pdf)

o 1631 - début de la création par Richelieu des premiers arsenaux modernes de Brest, Toulon et Indret
o 1751 - naissance de la fonderie de canons de marine à Ruelle
o 1778 - l’arsenal de Lorient succède à la Compagnie des Indes
o 1803 - naissance du dernier des arsenaux, à Cherbourg
o  1961 - regroupement des arsenaux au sein de la direction des constructions navales de la DGA, créée par le Général de Gaulle et plus connue sous l’acronyme de  DCN
o  2003  - DCN passe d’un statut d’administration à celui de  société de droit privé à capitaux publics
o 2007 – DCN tourne une nouvelle page de son histoire avec l’acquisition des activités navales françaises de Thales et l’entrée de Thales dans son capital à hauteur de 25%, confortant le nouveau groupe DCNS dans sa position de leader européen du secteur, capable d’offrir des solutions globales à ses clients dans
le monde entier.

Nantes Indret (Propulsion)

Evolution de l'actionnariat en 2008 (http://www.dcnsgroup.com/files/flash/rapport2008/index.htm)

 L'etat détient 74% du capital de DCNS. Thales a acquis 25% du capital le 29 mars 2007. Depuis la DCN est devenue la DCNS.

http://www.dcnsgroup.com/cms/dcns-la-defense-navale-toujours-a-la-pointe.html
fort de plus de 350 ans d’histoire. Les grands chantiers navals de Ruelle (1751), Nantes-indret (1771), Lorient (1778) puis Cherbourg (1813) voient le jour en France. D’autres suivront. Dès 1926, DCNS est doté de toutes les implantations dont le Groupe dispose aujourd’hui dans l’Hexagone.

http://www.dcnsgroup.com/cms/dcns-la-defense-navale-toujours-a-la-pointe.html

2003, la DCN devient une société de droit privé à capitaux publics.

 A l'origine, fonderie de canons, construite en 1777 sur décision de Sartine, elle devient manufacture royale de canons en 1781, puis de machines à vapeur pour la Marine en 1828.

http://fr.wikipedia.org/wiki/DCNS#Indret_.28pr.C3.A8s_de_Nantes.29

Dans le cadre de la politique gaullienne de dissuasion nucléaire française, Indret se consacre dans les années 1960 à la propulsion nucléaire, pour fournir les sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que le porte-avions Charles de Gaulle.
 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Cremet

 Jean Cremet
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 

Jean Cremet, (1892, La Montagne (Loire-Atlantique) - 1973, Bruxelles), alias   L'Hermine rouge, ou encore Le petit rouquin.
Sommaire

* 1 Origine
* 2 Communiste, le Komintern
* 3 Espionnage
* 4 La Russie, l'Asie
* 5 La disparition
* 6 Malraux
* 7 La guerre, la vie
* 8 Voir aussi
o 8.1 Bibliographie
o 8.2 Article générique

Origine

 Ouvrier chaudronnier à l'arsenal d'Indret, il est le type même du militant anarcho-syndicaliste révolté contre le patronat et toutes les autorités en général, adepte à ses heures de la bande à Bonnot. Intelligent, plein d'énergie, il a été avant 1914 un militant syndical victime de la répression puis un militant socialiste actif. Mobilisé en 1914, envoyé au front, blessé, il sort de la Première Guerre mondiale au comble de la révolte face à l'absurdité du massacre.

Communiste, le Komintern

Il opte presque naturellement pour le PCF lors du congrès de Tours. Premier animateur de la fédération communiste de Loire-Atlantique, il est vite remarqué par les émissaires de l'Internationale communiste et leur patron, Dmitri Manouilsky. Au mois de mai 1923, deux militants communistes de premier plan en France, sont conviés à Moscou par Dimitri Manouilsky : Nguyen Aï Quoc, le futur Hô Chi Minh et Jean Cremet. En février 1923, le militant annamite avait fait paraître une petite annonce pour des travaux artistiques qui constituaient son gagne-pain, dans le journal dont Cremet était l'un des animateurs, La Bretagne communiste. Dès 1924, il est nommé secrétaire général adjoint du PCF et, en 1925, Staline en personne le recommande aux camarades français. Il se dépense sans compter dans l'organisation du PCF en province et surtout dans la campagne des communistes contre la guerre du Rif, au Maroc. En 1926, il est nommé secrétaire du comité exécutif de l'Internationale à Moscou.

Espionnage

 À Paris, Cremet, conseiller municipal du 14e arrondissement et secrétaire général du PC, anime un vaste réseau d’espionnage au service de l’Union soviétique. Parallèlement, et secrètement, il avait été contacté par les services soviétiques qui lui ont demandé de monter un réseau d'espionnage visant en particulier les fabrications de guerre. En 1927, à la suite de dénonciations, la Sûreté a vite fait de repérer et d'arrêter tout le réseau, y compris ses responsables soviétiques à Paris.

La Russie, l'Asie

 La Sûreté à ses trousses, il trouve refuge avec sa maîtresse à Moscou où, après avoir été le représentant français à l'Exécutif du Komintern, il s'opposa à Staline et à l'expulsion de Trotsky . Lui sauvant la mise, Dmitri Manouilsky, chef de l'appareil technique du Komintern, l'envoya entreprendre de multiples missions clandestines en Europe, puis en Asie. En 1929, après quelques missions secrètes en Europe et au Moyen-Orient, quelques séjours en sana, où il soigne une tuberculose, et quelques sessions de formation dans des centres spécialisés, il est envoyé à Shanghai comme l'un des principaux responsables de l'Internationale pour l'Extrême-Orient (Chine, Corée, Japon, Indochine). Il est envoyé en Chine, au Japon et en Indochine pour aider à organiser des mouvements communistes locaux. Ils travaillent entre autres avec Hô Chi Minh, et les chefs chinois Zhou Enlai et Deng Xiaoping. Lors du démantèlement des réseaux du Komintern à Shanghai, Hong Kong et Singapour en 1931, il a disparu.

La disparition

 Confronté aux coups terribles que les nationalistes portent aux communistes des grandes villes chinoises, déçu de la tournure des événements à Moscou, il a décidé de rompre.  Connaissant les mœurs staliniennes et ce qui pouvait lui en coûter, il décide de plonger dans une " clandestinité de la clandestinité ". Lors d'une ultime mission en Chine, au cours de laquelle il alimentait en armes les maquis de Mao Zedong dans le Guangxi, il disparaît de façon mystérieuse. Pendant soixante ans, on l'a dit mort. Une thèse revenait plus souvent que les autres: celle d'un assassinat perpétré par les services spéciaux soviétiques. Un meurtre découlant de son opposition à Staline. En vrai, il n'en était rien. Cremet avait lui-même simulé sa mort… Et il a ensuite tout fait pour se faire oublier, de pseudonymes en pseudonymes, de femmes en femmes, sans jamais cesser le combat.

Malraux

 A l'été 1931, André Malraux et Clara Malraux l'ont aidé à rejoindre l'Europe pour y prendre une nouvelle identité. ( il devient un des personnages de La Condition humaine, le roman chinois de Malraux ). De retour en France, via les États-Unis, Cremet changera d'identité pour se fixer en Belgique. Il a vécu sous un nom d'emprunt jusqu'en 1973 où il est mort à Bruxelles sous le nom de Gabriel Peyrot.

La guerre, la vie

 À Barcelone, il défend la République espagnole, rencontre George Orwell, puis réapparaît dans L'Espoir, le nouveau livre de Malraux. À Bruxelles, il se cache pendant trente ans grâce à des femmes remarquables, après avoir dirigé un réseau de résistance antinazie dans la Somme. Il va reprendre sa vie tranquille d'employé modèle, puis de retraité.

Bibliographie

* As tu vu Cremet ?. Fayard. 1991. de Roger Faligot et Rémi Kauffer
* L’Hermine rouge de Shanghai. Editions Les Portes du large. 2005. de Roger Faligot et Rémi Kauffer. [ISBN 2914612184] À Nantes, les deux auteurs retrouvent la fille inconnue de Cremet : Jeanne Cremet.
 

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http://www.genbriand.com.ar/familia_briand_indret.htm

Indret

1876 - 1883

La Famille Eugène Briand vivait dans la Rue de Lorient Nº. 27, non dans le Nº. 30 comme il est indiqué dans le Recensement de Population. C'est une erreur du Recensement.

"A M. Briand, Eugène, Ecrivain de Direction, marié, 3 enfants: Le logement précédemment occupé par M. Prouzot, Commis de Direction, rue de Lorient Nº. 27, au premier étages, ainsi que le jardin, Nº. 99, situé à la Chapelle.

*R013 6/09/1878 :Tableau d'avancement au choix pour l'employé de Commis de 3eme. classe: Sont proposés: a 1100 francs : Briand, Eugène Marie Auguste. Ecrivain de 2eme. classe.

"J'ai l'honneur de vous faire savoir que M. Briand (Eugène Marie Auguste) Ecrivain de 2eme. classe de Direction de Travaux (ancienne organisation) vient de décéder de suites d'une maladie de foie compliquée de phthisie pulmonaire.

Cet employé comptait 17 ans 10 mois et 9 jours de services à l'Etat.

Sa veuve reste seule, sans aucun ressource, avec 3 enfants, dont les 2 ainés sont 2 filles, l'une de 12 ans. infirme, et l'autre âgée de 9 ans; le 3eme. n'a que 6 ans.

Cette famille se trouvant dans la plus triste position, je viens vous prier de vouloir bien accorder à Mme. Veuve Briand, née Kerny (Julie Marie), un secours exceptionnel qui lui permet de parer, momentanément, aux plus strictes nécessités".

"Ministère de la Marine et des Colonies.

Direction de l'Etablissement des Invalides.

Bureau Pensions et Secours.

Paris, le 5 Avril 1883

Monsieur Le Directeur j'ai l'honneur de vous faire connaître que, par décision de 4 de ce mois, j'ai accordé un secours montant à la somme de Cent Francs, sur la Caisse des Invalides de la Marine, savoir:

à la Dame Briand, veuve d'un écrivain des Direction de Travaux. Des ordres ont été données à M. le Chef de Service de la Marine à Nantes, pour le paiement de cette allocation.

Recevez, Monsieur le Directeur, les assurances de ma considération distinguée.

Le Ministre de Marine et des Colonies.

Pour le Ministre et par son ordre: Le Commissaire Général, Directeur de l'Etablissement des Invalides."

Toute cette information compilée par Madame Josette Solan, en personne, en Indret, Mars 2009.

 

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