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à la page "Sauvons l'école de la République"

c'était le temps où le Maire aimait bien cette école
voir la page occupation
contre les lois Darcos
Pour les indrais et en
dédicace personnelle pour notre ami Michel Bréhéret
(conseiller municipal d'Indre, adjoint en charge
des Finances et du Personnel communal)
Ce dernier semble avoir oublié le
soutien des parents de l'école G. Brassens d'Indret :
manifestation, coup de main au concert, présence à la conférence de
presse en Mairie, signatures, affichages, envois de
courriels, dons, site internet etc.
Voir notamment quelques photos
ci-dessous :
|
POUR
SAMI
Comité de soutien pour Sami Benméziane
http://comitedesoutiensami.hautetfort.com/

Page
spéciale contre le projet Darcos
Page
spéciale "Une nuit à l'école"
LE
JOURNAL DE NANTES 7
La scène de violences policières
*
Manif pour Sami
: Samedi 14 juin
Sami devant ses
juges : Vendredi 13 juin
Les CRS au
piquet : Jeudi 12
Juin
Comité de soutien pour Sami Benméziane
http://comitedesoutiensami.hautetfort.com/

L’article 2 des statuts de l’association précise ses buts :
-Mener une campagne locale et nationale pour la défense et la relaxe de Sami Benméziane.
-Récolter des fonds pour le paiement des frais (honoraires d’avocat, assignation de témoins, frais d’huissiers, papier, transport, …) liés à la procédure en cours à l’encontre de Sami Benméziane.
A ce jour de nombreuses adhésions individuelles sont notées ainsi que des adhésions
-de syndicats (FSU, SNUipp, UNSA-SE, SGEN-CFDT, SDEN-CGT, Solidaires),
-de partis politiques ( LO, LCR, Les Alternatifs, Les Verts, UDB),
-de la municipalité d’Indre
-d’associations (FCPE, PEP, association des parents d’élèves de l’école J.Ferry, CEMEA, Mouvement Freinet,
LDH).
Le Comité a une adresse :
Comité de soutien pour Sami Benméziane
case postale 8
8 place de la gare de l’état
44276 Nantes cedex 2
Un courriel : comitedesoutiensami@orange.fr
Les chèques doivent être libellés à l’ordre de Comité de soutien pour Sami Benméziane et envoyés à l’adresse ci-dessus.
Pour le moment,la pétition est accessible sur le site des syndicats enseignants.
Des liens essentiels :
LE
JOURNAL DE NANTES 7
La scène de violences policières
Autopsie de la
scène de violences policières contre Sami et sa Femme !
En cliquant ci-dessous,
une nouvelle page s'ouvrira...Attendre le téléchargement complet
pour voir l'animation plus rapidement
JOURNAL des
évènements...

rue du château-La Montagne-23 mai
Samedi 14
et Dimanche 15 juin
MANIF
POUR SAMI et CONTRE
DARCOS
dimanche
15 juin 2008
Écoles : près de mille personnes à Nantes
La mobilisation contre la réforme Darcos ne
faiblit pas. Hier, dans
la foulée de la « Nuit des écoles », mille
personnes ont défilé à Nantes

Du monde, encore du
monde dans les rues de Nantes contre les lois du ministre
Xavier Darcos.
Mais quand dorment-ils ? Dès 14 h, samedi,
400 personnes se sont retrouvées devant la préfecture de
Nantes pour dénoncer les réformes du ministre Darcos pour
l'école primaire. Beaucoup avaient occupé, jusque tard dans
la nuit, les écoles du département. 195 au total. Joli
score. Après 15 h, c'est un cortège de près de mille
personnes qui sillonne les rues de Nantes entre le Cours des
Cinquante-Otages ou la rue Crébillon. « On revient
encore et toujours
car je crois que personne ne nous entend ! »
Moïse est enseignant à Nantes et milite à l'Unsa. « J'étais
vendredi devant l'Hôtel de police en soutien à mon camarade
de promotion. Vendredi soir dans mon école... Et je serai
encore là à la rentrée ! »
Si de plus en plus d'enseignants et de
parents pensent qu'il sera difficile d'avoir gain de cause sur
le retrait des réformes avant le début des vacances, la
rentrée contestataire est déjà
en marche : un mouvement annoncé avant la prérentrée en septembre
et le mercredi qui suit !
La collègue de Moïse d'avancer d'autres
réjouissances : « les réformes pour les lycées doivent
être présentées dans une loi cadre le 10 juillet. Autant
que cela risque de venir gonfler les troupes à la rentrée !
»
Élisabeth BUREAU
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dimanche 15 juin 2008
Mille manifestants contre le projet Darcos

Photo Nathalie Bourreau
Parents, enseignants et membres d'organisations syndicales ont crié, hier après-midi, leur opposition au projet Darcos. : Photo Nathalie Bourreau
Un petit millier de personnes a manifesté hier après-midi entre la Préfecture et la place du Commerce, à Nantes, pour crier son opposition à la réforme Darcos et au gouvernement en général. On était tout de même très loin de la mobilisation générale de la fin du mois de mai.
En ce samedi ensoleillé, de nombreux parents mais aussi des enseignants avaient sans doute d'autres occupations à privilégier que de descendre dans la rue crier une nouvelle fois leur colère contre Xavier Darcos, François Fillon et Nicolas Sarkozy.
« À la poubelle » pouvait-on entendre tout au long de la manifestation, de même que « Non au projet Darcos, non aux répressions policières », allusion aux incidents survenus mercredi à l'Inspection académique. Mais c'est tout de même dans une ambiance bon enfant que s'est déroulé la manifestation.
Après un défilé d'une bonne heure dans les rues du centre de Nantes, tout le monde s'est séparé place du Commerce.
Des photos de la manif
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Vendredi 13 juin 2008
Écoles : l'Inspecteur croit au dialogue

Pour l'inspecteur d'Académie de la Loire-Atlantique les mesures du ministre Darcos laissent des marges de manoeuvre : « Aux enseignants et aux parents de les saisir ».
L'Inspecteur d'académie a souhaité revenir sur les événements de mercredi et rappeler que les réformes actuelles sont loin d'être figées. Le dialogue est possible.
Phénomène de tension ponctuelle. « Les événements actuels témoignent d'une inquiétude. Je l'entends et j'ai une volonté de dialogue. » Revenant sur les faits de mercredi soir à l'inspection d'académie, l'inspecteur Gérard Prodhomme a parlé « d'un phénomène de tension ponctuelle. » Le dépôt des documents vierges des écoles qui n'ont pas souhaité participer à la réflexion sur les horaires de la rentrée prochaine est une chose. « L'intrusion des manifestants une autre chose. J'ai effectivement dit que je ne recevrais personne si l'évacuation des locaux n'arrivait pas. » D'où la demande d'intervention des policiers pour déloger les manifestants.
Les mêmes horaires reconduits pour les écoles contestataires. Au moins 200 écoles du département ont rendu copie blanche pour l'adaptation des horaires aux nouvelles mesures. « Pour ces écoles, les mêmes horaires seront reconduits à la rentrée prochaine. Les parents doivent pouvoir s'organiser pour leurs gardes d'enfants. Dans ces écoles, les deux heures consacrées aux élèves en difficulté devront y trouver place. »
Des nouvelles méthodes à adopter. Nouveau gouvernement, nouveau mode d'emploi. « Oui, les réformes sont là mais très ouvertes. Le personnel enseignant en primaire n'a pas l'habitude de cette marge de manoeuvre. » Pour l'inspecteur, « tout le monde cherche les bonnes réponses aux vraies questions. Le ministre Darcos propose des pistes, aux parents et enseignants d'en explorer aussi. » Le souhait est louable. Dans les faits, les dialogues ne sont pas toujours simples. « Souvent, dans les esprits, il y a dialogue seulement quand on obtient satisfaction. »
Une semaine de quatre jours non définitive. Gérard Prodhomme d'apporter la preuve de la latitude dans les mouvements, « Je ne suis pas opposé à un fonctionnement sur neuf demi-journées du lundi au vendredi. Mais, pour la rentrée prochaine, impossible de le mettre en place. Là, nous redonnons le week-end aux familles. Pour le rythme de l'enfant, nous nous laissons un an avec les parents, enseignants et mairies pour en discuter. »
Rétablir les vérités. « Non l'école maternelle n'est pas menacée. » « Non, il n'y aura pas quatre mais trois heures d'éducation sportive. » « Non le seuil d'un maximum de 30 élèves par classe ne sera pas dépassé. » Gérard Prodhomme égrène ses vérités face aux réformes en cours. « Maintenant vous dire ce qu'il en sera dans plusieurs années, je ne peux pas. »
Élisabeth BUREAU.
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Vendredi 13
juin
LE
JOURNAL DE NANTES 7
La scène de violences policières
SAMI
DEVANT SES JUGES !
Nantes
16:37 - vendredi 13 juin 2008
Incidents lors d'une manifestation : l'instituteur d'Indre comparaîtra devant la justice en février

Sami Benmeziane (à droite) à l'issue de son audition, a été réconforté par les 400 manifestants venus le soutenir.
L'instituteur du groupe scolaire Jules-Ferry, à Indre, interpellé après les incidents survenus mercredi dernier à l'inspection d'Académie, est sorti libre vers 15 h 15 de l'Hôtel de police de Waldeck-Rousseau, à Nantes, après une audition de plus de cinq heures. Sami Benmeziane comparaîtra le 23 février 2009 devant le tribunal correctionnel pour rébellion à l'encontre des forces de l'ordre. Il encourt jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende. Plus de 400 enseignants, parents d'élèves et élus ont manifesté aujourd'hui, pendant son audition, devant le commissariat Waldeck-Rousseau, pour réclamer sa libération.
Vendredi 13 juin 2008
Solidarité des parents, enseignants, élus avec l'instituteur arrêté
Jeudi matin, Sami Benzemiane est resté à son domicile. Cependant, l'enseignant de la classe de CE1, à l'école Jules-Ferry d'Indre, a trouvé un soutien inconditionnel auprès des parents d'élèves, des enseignants, mais aussi de la part d'Anthony Berthelot, l'adjoint à l'éducation d'Indre et du maire, Jean-Luc Le Drenn. « Sami est très connu ici, et très apprécié. Clamer son opposition à la politique de régression sociale et du savoir n'a de réponse que la sanction. » Dans un communiqué, il appelle les Indrais à participer ce matin, à 9h, à un rassemblement de soutien à l'enseignant, devant l'hôtel de police de Nantes. Parallèlement, une pétition organisée par l'école demande « qu'aucune sanction disciplinaire ou juridique ne soit engagée », à l'encontre de leur collègue. « Il est sous le choc, s'inquiète de ses élèves et se prépare à sa convocation à l'hôtel de police », indique la directrice, Catherine Poquet.
Jeudi matin, elle a informé les élèves de la nature des faits et expliqué l'absence de leur professeur. « Il faut mettre des mots sur les situations et ne pas laisser s'installer la rumeur ».
Sami Benziane avait été interpellé mercredi, lors de l'intervention de la police dans les locaux de l'Inspection académique, alors qu'il participait à une manifestation contre la réforme Darcos. On lui reproche d'avoir retourné le doigt d'un policier dans la bousculade.
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Jeudi 12
Juin
LE
JOURNAL DE NANTES 7
La scène de violences policières
DARCOS
FLICOS

jeudi 12 juin 2008
Anti-Darcos à Nantes : la manif'dérape
Hier, 16 h 30. Quelque 400 enseignants et parents d'élèves manifestent à l'inspection académique de Nantes contre la réforme Darcos.
Les enseignants et parents d'élèves voulaient parler avec l'inspecteur académique. Les CRS sont venus les déloger des lieux. Cafouillage à Nantes.
Ça n'était pas au programme. Ils ont fini dans la soirée aux portes du commissariat principal de Nantes. Hier, la journée a brutalement dérapé pour les enseignants et parents d'élèves opposés à la réforme
Darcos.

Retour sur les faits. Il est 20 h. Colère et protestations devant le commissariat Waldeck-Rousseau. Les manifestants réclament la remise en liberté de leur collègue, « seul Maghrébin dans les rangs ». Il a été interpellé dans l'après-midi par les forces de l'ordre alors qu'il occupait, avec d'autres, les bureaux de l'inspection académique. On lui reproche d'avoir retourné le doigt d'un policier dans un couloir de l'établissement, pris d'assaut par les anti Darcos. Il sera finalement relâché dans la soirée.
« Il risque gros. Sa carrière pourrait être mise en jeu ». Didier Hude, du syndicat enseignant FSU, s'inquiète pour l'instituteur placé en garde à vue. Enseignants et parents d'élèves s'avouent consternés. « On est venu à l'inspection académique pour dialoguer. On s'est retrouvé malmenés, agressés. C'est grave », lâche Céline, déléguée de parents d'élèves à Sainte-Luce-sur-Loire. Encore choquée d'avoir vu l'instituteur, « 50 kg tout mouillé, menotté dans le dos et serré par cinq CRS. »
Interloqué aussi, Rodolphe, assistant d'éducation à Nantes. « Les policiers nous ont violemment empoignés. Cinq CRS m'ont attrapé par le cou. » Bleus, contusions, malaises. Rodolphe et d'autres ont décidé de porter plainte.
La Préfecture précise de son côté qu'en tout trois policiers ont été blessés (deux légèrement) au cours du délogement des manifestants.
La manif'avait pourtant démarré gentiment. A 16 h, des merguez grillaient tranquillement dans la cour de l'inspection académique, ça fleurait bon les retrouvailles entre collègues. Et des enfants, venus avec leurs parents, courraient dans les coins. Mais la délégation, venue rendre sa copie Darcos biffée, trouve porte close chez Gérard Prodhomme, l'inspecteur académique. Les manifestants grimpent quatre à quatre dans les bureaux de l'éducation nationale. « On n'a rien cassé. Tout ça a été très pacifique », assurent-ils.
« On voulait juste qu'il nous écoute »
Vers 17 h, les CRS débarquent, évacuent les enfants en premier. Les manifestants résistent. Ils finiront par trouver un compromis. Quitter l'établissement à condition d'être reçus par Gérard Prodhomme. Qui finira par écouter leurs doléances dans la cour du bâtiment. Mais le dialogue garde un goût amer pour les manifestants. « On voulait juste qu'il nous écoute. Toute cette violence, c'était pas justifié. »
Isabelle MOREAU.
NDLR : selon ouest-france du 15 juin et un
communiqué du syndicat de police "Alliance", ce
sont des fonctionnaires de sécurité publique de Nantes et
non des CRS qui sont intervenus ! La différence ne sautait
pas aux yeux en effet ! ! !
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