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à la page "Sauvons l'école de la République"

c'était le temps où le Maire aimait bien cette école
Voir aussi la page de soutien à sami
Pour les indrais et en
dédicace personnelle pour notre ami Michel Bréhéret
(conseiller municipal d'Indre, adjoint en charge
des Finances et du Personnel communal)
Ce dernier semble avoir oublié les
actions importantes de l'école contre les lois Darcos.
Voir notamment quelques photos
ci-dessous :
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NOUVEAUX
PROGRAMMES
Ajout : Xavier Darcos a présenté le 29
avril le texte amendé à l'issue de la consultation, initiée le 20 février. Voir
le site officiel.
Page
spéciale pour Sami
Page
spéciale "Une nuit à l'école"
Des liens essentiels :
LE
JOURNAL DE NANTES 7
La scène de violences policières
* * *
Manif pour Sami
Les CRS au
piquet
Collectif de
défense de l'école publique
Septième journée :
Vendredi
Sixième journée :
Jeudi
A
l'Actions : Mercredi
Cinquième journée :
Mardi
Quatrième
journée : Lundi
Troisième
journée : Samedi
Deuxième
journée : Vendredi
Première
journée : Jeudi
Occupation
de l'école
Communiqué
de presse
Remise des
doléances à l'académie
Les textes
des nouveaux programmes sur cette page
La lettre
commune de Luc Ferry et Jack Lang sur cette page
Un site de réunion des oppositions
au projet Darcos :
http://almtoile.free.fr/
JOURNAL des
évènements...

rue du château-La Montagne-23 mai
Samedi 14
et Dimanche 15 juin
LE
JOURNAL DE NANTES 7
La scène de violences policières
MANIF
POUR SAMI et CONTRE
DARCOS
dimanche
15 juin 2008
Écoles : près de mille personnes à Nantes
La mobilisation contre la réforme Darcos ne
faiblit pas. Hier, dans
la foulée de la « Nuit des écoles », mille
personnes ont défilé à Nantes

Du monde, encore du
monde dans les rues de Nantes contre les lois du ministre
Xavier Darcos.
Mais quand dorment-ils ? Dès 14 h, samedi,
400 personnes se sont retrouvées devant la préfecture de
Nantes pour dénoncer les réformes du ministre Darcos pour
l'école primaire. Beaucoup avaient occupé, jusque tard dans
la nuit, les écoles du département. 195 au total. Joli
score. Après 15 h, c'est un cortège de près de mille
personnes qui sillonne les rues de Nantes entre le Cours des
Cinquante-Otages ou la rue Crébillon. « On revient
encore et toujours
car je crois que personne ne nous entend ! »
Moïse est enseignant à Nantes et milite à l'Unsa. « J'étais
vendredi devant l'Hôtel de police en soutien à mon camarade
de promotion. Vendredi soir dans mon école... Et je serai
encore là à la rentrée ! »
Si de plus en plus d'enseignants et de
parents pensent qu'il sera difficile d'avoir gain de cause sur
le retrait des réformes avant le début des vacances, la
rentrée contestataire est déjà
en marche : un mouvement annoncé avant la prérentrée en septembre
et le mercredi qui suit !
La collègue de Moïse d'avancer d'autres
réjouissances : « les réformes pour les lycées
doivent être présentées dans une loi cadre le 10 juillet.
Autant que cela risque de venir gonfler les troupes à la
rentrée ! »
Élisabeth BUREAU
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dimanche 15 juin 2008
Mille manifestants contre le projet Darcos

Photo Nathalie Bourreau
Parents, enseignants et membres d'organisations syndicales ont crié, hier après-midi, leur opposition au projet Darcos. : Photo Nathalie Bourreau
Un petit millier de personnes a manifesté hier après-midi entre la Préfecture et la place du Commerce, à Nantes, pour crier son opposition à la réforme Darcos et au gouvernement en général. On était tout de même très loin de la mobilisation générale de la fin du mois de mai.
En ce samedi ensoleillé, de nombreux parents mais aussi des enseignants avaient sans doute d'autres occupations à privilégier que de descendre dans la rue crier une nouvelle fois leur colère contre Xavier Darcos, François Fillon et Nicolas Sarkozy.
« À la poubelle » pouvait-on entendre tout au long de la manifestation, de même que « Non au projet Darcos, non aux répressions policières », allusion aux incidents survenus mercredi à l'Inspection académique. Mais c'est tout de même dans une ambiance bon enfant que s'est déroulé la manifestation.
Après un défilé d'une bonne heure dans les rues du centre de Nantes, tout le monde s'est séparé place du Commerce.
Voir la page
spéciale Sami
Des photos de la manif
cliquez dessus pour
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encore d'autres photos
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Vendredi 13 juin 2008
Écoles : l'Inspecteur croit au dialogue

Pour l'inspecteur d'Académie de la Loire-Atlantique les mesures du ministre Darcos laissent des marges de manoeuvre : « Aux enseignants et aux parents de les saisir ».
L'Inspecteur d'académie a souhaité revenir sur les événements de mercredi et rappeler que les réformes actuelles sont loin d'être figées. Le dialogue est possible.
Phénomène de tension ponctuelle. « Les événements actuels témoignent d'une inquiétude. Je l'entends et j'ai une volonté de dialogue. » Revenant sur les faits de mercredi soir à l'inspection d'académie, l'inspecteur Gérard Prodhomme a parlé « d'un phénomène de tension ponctuelle. » Le dépôt des documents vierges des écoles qui n'ont pas souhaité participer à la réflexion sur les horaires de la rentrée prochaine est une chose. « L'intrusion des manifestants une autre chose. J'ai effectivement dit que je ne recevrais personne si l'évacuation des locaux n'arrivait pas. » D'où la demande d'intervention des policiers pour déloger les manifestants.
Les mêmes horaires reconduits pour les écoles contestataires. Au moins 200 écoles du département ont rendu copie blanche pour l'adaptation des horaires aux nouvelles mesures. « Pour ces écoles, les mêmes horaires seront reconduits à la rentrée prochaine. Les parents doivent pouvoir s'organiser pour leurs gardes d'enfants. Dans ces écoles, les deux heures consacrées aux élèves en difficulté devront y trouver place. »
Des nouvelles méthodes à adopter. Nouveau gouvernement, nouveau mode d'emploi. « Oui, les réformes sont là mais très ouvertes. Le personnel enseignant en primaire n'a pas l'habitude de cette marge de manoeuvre. » Pour l'inspecteur, « tout le monde cherche les bonnes réponses aux vraies questions. Le ministre Darcos propose des pistes, aux parents et enseignants d'en explorer aussi. » Le souhait est louable. Dans les faits, les dialogues ne sont pas toujours simples. « Souvent, dans les esprits, il y a dialogue seulement quand on obtient satisfaction. »
Une semaine de quatre jours non définitive. Gérard Prodhomme d'apporter la preuve de la latitude dans les mouvements, « Je ne suis pas opposé à un fonctionnement sur neuf demi-journées du lundi au vendredi. Mais, pour la rentrée prochaine, impossible de le mettre en place. Là, nous redonnons le week-end aux familles. Pour le rythme de l'enfant, nous nous laissons un an avec les parents, enseignants et mairies pour en discuter. »
Rétablir les vérités. « Non l'école maternelle n'est pas menacée. » « Non, il n'y aura pas quatre mais trois heures d'éducation sportive. » « Non le seuil d'un maximum de 30 élèves par classe ne sera pas dépassé. » Gérard Prodhomme égrène ses vérités face aux réformes en cours. « Maintenant vous dire ce qu'il en sera dans plusieurs années, je ne peux pas. »
Élisabeth BUREAU.
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Jeudi 12
Juin
LE
JOURNAL DE NANTES 7
La scène de violences policières
DARCOS
FLICOS

jeudi 12 juin 2008
Anti-Darcos à Nantes : la manif'dérape
Hier, 16 h 30. Quelque 400 enseignants et parents d'élèves manifestent à l'inspection académique de Nantes contre la réforme
Darcos.
Les enseignants et parents d'élèves voulaient parler avec l'inspecteur académique. Les CRS sont venus les déloger des lieux. Cafouillage à Nantes.
Ça n'était pas au programme. Ils ont fini dans la soirée aux portes du commissariat principal de Nantes. Hier, la journée a brutalement dérapé pour les enseignants et parents d'élèves opposés à la réforme
Darcos.

Retour sur les faits. Il est 20 h. Colère et protestations devant le commissariat Waldeck-Rousseau. Les manifestants réclament la remise en liberté de leur collègue, « seul Maghrébin dans les rangs ». Il a été interpellé dans l'après-midi par les forces de l'ordre alors qu'il occupait, avec d'autres, les bureaux de l'inspection académique. On lui reproche d'avoir retourné le doigt d'un policier dans un couloir de l'établissement, pris d'assaut par les anti
Darcos. Il sera finalement relâché dans la soirée.
« Il risque gros. Sa carrière pourrait être mise en jeu ». Didier
Hude, du syndicat enseignant FSU, s'inquiète pour l'instituteur placé en garde à vue. Enseignants et parents d'élèves s'avouent consternés. « On est venu à l'inspection académique pour dialoguer. On s'est retrouvé malmenés, agressés. C'est grave », lâche Céline, déléguée de parents d'élèves à Sainte-Luce-sur-Loire. Encore choquée d'avoir vu l'instituteur, « 50 kg tout mouillé, menotté dans le dos et serré par cinq CRS. »
Interloqué aussi, Rodolphe, assistant d'éducation à Nantes. « Les policiers nous ont violemment empoignés. Cinq CRS m'ont attrapé par le cou. » Bleus, contusions, malaises. Rodolphe et d'autres ont décidé de porter plainte.
La Préfecture précise de son côté qu'en tout trois policiers ont été blessés (deux légèrement) au cours du délogement des manifestants.
La manif'avait pourtant démarré gentiment. A 16 h, des merguez grillaient tranquillement dans la cour de l'inspection académique, ça fleurait bon les retrouvailles entre collègues. Et des enfants, venus avec leurs parents, courraient dans les coins. Mais la délégation, venue rendre sa copie Darcos biffée, trouve porte close chez Gérard
Prodhomme, l'inspecteur académique. Les manifestants grimpent quatre à quatre dans les bureaux de l'éducation nationale. « On n'a rien cassé. Tout ça a été très pacifique », assurent-ils.
« On voulait juste qu'il nous écoute »
Vers 17 h, les CRS débarquent, évacuent les enfants en premier. Les manifestants résistent. Ils finiront par trouver un compromis. Quitter l'établissement à condition d'être reçus par Gérard
Prodhomme. Qui finira par écouter leurs doléances dans la cour du bâtiment. Mais le dialogue garde un goût amer pour les manifestants. « On voulait juste qu'il nous écoute. Toute cette violence, c'était pas justifié. »
Isabelle MOREAU.
NDLR : selon ouest-france du 15 juin et un
communiqué du syndicat de police "Alliance", ce
sont des fonctionnaires de sécurité publique de Nantes et
non des CRS qui sont intervenus ! La différence ne sautait
pas aux yeux en effet ! ! !
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Samedi 31 MAI
MAI
1968 - MAI 2008

Tract
pour appeler à l'AG pour la création d'un collectif de défense
de l'école publique.
La réunion se
tiendra salle de la mairie de Chantenay le mardi 10 juin de
18h00 à 21h00.
Tract
en PDF
Cet appel a vocation à être distribué
aux personnels des
écoles, collèges et
lycées, ainsi qu’aux parents d’élèves
et plus généralement aux usagers
et aux salariés. Nous vous invitons
donc à le reproduire et à le diffuser
largement.
L’Assemblée
générale des enseignants du secteur ouest de Nantes 1
aux personnels de l’éducation
nationale,
aux usagers de l’école
et aux salariés
L’école est maltraitée : 11200
suppressions de postes dont plus de 8000 dans les collèges et
lycées, nouveaux programmes rétrogrades dans
le primaire, réduction des horaires d’enseignement, abandon
des élèves en difficulté, casse des statuts et des droits
des personnels, renoncement
à l’idée même de service public d’éducation égal
partout et pour tous.
Les 4 journées de grève entre septembre
et mars n’ont pas permis de stopper ces régressions. Une
série d’actions de grèves et de manifestations
se sont déroulées en mai pour accentuer la pression sur le
gouvernement (15, 18, 22, 24 mai). Dans de nombreuses écoles
du département, des
grèves reconductibles ont éclaté ainsi que des occupations
d’écoles par des parents d’élèves.
Mais le gouvernement continue d’ignorer
les revendications des enseignants et des parents d’élèves,
comme il avait déjà refusé d’entendre celles
des lycéens il y a 2 mois et celles des étudiants à l’automne
dernier au sujet de la loi sur l’autonomie des universités.
Pire, le gouvernement
et le président de la république multiplient les
provocations en annonçant leur intention de limiter le droit
de grève dans le primaire
et en promettant une réforme du lycée dans un sens aussi
régressif et libéral que les autres mesures sur l’école.
Nous ne nous résignons pas et souhaitons
donner des suites à notre mouvement en association étroite
avec les usagers. C’est pourquoi nous
invitons les personnels et leurs syndicats, les parents d’élèves
et leurs associations, les étudiants et les lycéens, ainsi
que les élus, les associations
pédagogiques, et tous ceux qui se sentent concernés par l’avenir
de l’école publique à une
réunion pour la défense de l’école
publique
le mardi 10 juin à 18h00 à
la mairie de Chantenay
(Place de la
Liberté 44100 Nantes – bus 11 ou 70, arrêt Mairie de
Chantenay / tram ligne 1, arrêt Egalité)
1 Cette assemblée générale a réuni 35
enseignants du primaire et du secondaire de l’ouest de l’agglomération
nantaise au collège la Durantière le lundi 26 mai. Ces
enseignants travaillent dans les écoles
et établissements suivants : école Lucie Aubrac, école du
Plessis Cellier, école Jacques Prévert, école Port Boyer,
école Alain Fournier, école de la Bernardière, école
Dervallières-Chézine, école
la Fraternité de Nantes, école de la Crémetterie, école
Jacqueline Auriol de St Herblain, collège Chantenay, collège
la Durantière, collège Aristide Briand et lycée Carcouët de
Nantes, collège la Neustrie
de Bouguenais, collège Anne de Bretagne et collège Renan de St
Herblain.
contact :
secteurouest@laposte.net
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JOURNAL
DE TF1 DU 27 MAI
Vendredi 30
MAI
MAI
1968 - MAI 2008
Septième
journée :

école Jules Verne à La Montagne
L'école
n'est plus occupée, mais les actions se poursuivent...
REVUE DE PRESSE :
vendredi 30 mai 2008
La grogne des parents d'élèves ne faiblit pas

Hier matin, devant l'inspection académique, les parents de plusieurs écoles de l'agglomération nantaise manifestent contre les mesures Darcos. Slogans parmi d'autres : « Retrait des nouveaux programmes » ou « maternelles en danger ».
Moins d'écoles occupées, mais des parents toujours aussi mobilisés. La grogne dans l'éducation évolue, privilégiant les actions communes.
« Avec la loi Darcos, on va l'avoir dans l'os. » Plus d'une cinquantaine de parents d'élèves se sont rassemblés hier matin devant l'inspection académique, à Nantes, pour demander le retrait de la réforme Darcos. Ils ont discuté à bâtons rompus avec deux inspecteurs d'académie, sur les marches, à l'entrée du bâtiment. Écumant un par un les points de discorde : réseaux d'aide, soutien aux élèves en difficulté, suppressions de postes... Ils sont repartis, « pas du tout convaincus ».
Où en est la mobilisation ? Après la suspension de la grève par les enseignants, la question se pose. « Elle n'a pas fléchi », assure une maman du Fougan de Mer, à Bouguenais. Hier, une trentaine d'écoles restaient occupées dans le département, selon l'inspection académique. Moitié moins qu'en début de semaine. Taux d'enseignants grévistes : 0,3 %. Dans le Vignoble, les parents préfèrent lever les occupations d'école. Un rendez-vous a été pris avec le député du secteur samedi. Laurent Thamin, parent d'élève de Gorges : « Si rien ne bouge, la semaine prochaine, les parents ne vont pas en rester là ! » La FCPE 44 appelle à la mobilisation et demande aux parents de « voter une motion de rejet » des nouveaux programmes lors des conseils d'école de juin.
Pourquoi ça ne grogne qu'ici ? Nantes a été la ville la plus en pointe samedi dernier. Ailleurs, la mobilisation semble moindre. Le mouvement des 500 postes en 2002, une grève dure qui avait mobilisé parents et enseignants, a laissé des traces. Les parents ont appris à s'organiser, à faire circuler l'info et à mobiliser. Ce n'est sans doute pas la seule explication. Le silence des syndicats enseignants, au niveau national, pèse aussi sur le mouvement.
Écoles fermées. George-Sand à Nantes et La Harlière à Saint-Herblain, étaient toujours fermées hier. Vent de panique, à George-Sand où les forces de l'ordre ont été annoncées. Fausse rumeur. « La situation nous préoccupe car les enfants n'ont pas accès à leur classe et sont à la rue », a précisé l'inspecteur d'académie adjoint, Jean-Marie Renault. Il n'a pas donné l'ordre d'évacuer. « Nous avons appelé les parents et raccompagné les enfants chez eux », a expliqué une mère d'élève. George-Sand a levé son blocus hier soir.
Les actions. Une coordination de parents et d'enseignants de l'agglo, du Pays de Retz et du Vignoble, réunis en assemblée générale hier soir, a décidé de poursuivre la mobilisation contre « toutes les réformes Darcos et contre la casse du service public ». Ils vont s'adresser aux élus et partis d'opposition. Un rassemblement est prévu le 6 juin à l'inspection académique, à 8 h 30, où se tient une réunion sur la carte scolaire.

Ancenis
Paru dans l'édition du vendredi 30 mai 2008
Parents et enseignants en colère : manifestation et barrages filtrants

Forte mobilisation hier matin contre la réforme Darcos.
Rassemblement devant le bureau de l'inspection académique hier, distribution de tracts au péage autoroutier, barrage filtrant au rond-point de Terrena, la mobilisation ne faiblit pas en Pays d'Ancenis.
Les occupations administratives d'écoles par les parents se font de plus en plus nombreuses en Pays d'Ancenis depuis le début de la semaine : Saint-Herblon, Pouillé les Coteaux, Mésanger, Oudon, Teillé, Riaillé, Ligné, Riaillé, Couffé...
Hier, une action commune a mobilisé à Ancenis une cinquantaine de parents et enseignants.
Deux écoles en plus
10 h. Rassemblement des manifestants devant la salle du Pontreau. Chacun cite son école. Les applaudissements fusent : deux écoles d'Ancenis, jusqu'alors non mobilisées (Sévigné et Camus), se sont jointes au mouvement. Banderoles déployées et pancartes brandies, le cortège prend la direction du bureau de la direction de l'inspection départementale de l'Éducation Nationale.
Considération
La porte reste close. « Il y a de la lumière, donc il y a quelqu'un », lance une manifestante. « On encercle le bâtiment ! ». Après quelques minutes, une fenêtre s'entrouvre enfin. C'est le conseiller pédagogique, Christophe Boudine, qui informe la foule que l'inspecteur est absent, retenu à Nantes en réunion à l'Inspection académique. « C'est un scandale ! s'insurge Marie-Bernadette Fleurance, directrice de l'école du Chêne Vert de Saint-Herblon. On ne nous accorde aucune considération, même notre hiérarchie refuse de nous écouter ». Pressé par les manifestants très remontés, le conseiller tente de joindre son inspecteur sur son portable. En vain.
Au péage
11 h. Excédés, parents et enseignants décident alors de finir la matinée au péage de l'autoroute pour distribuer des tracts aux automobilistes, tandis qu'une délégation tient le siège à l'inspection académique. « L'école est en danger, nous devons informer les gens sur le fond de la réforme Darcos, martèle Marie-Bernadette Fleurance. Très habile, le gouvernement a mis en avant la semaine de quatre jours et l'accueil minimum à l'école. Mais cela ne doit pas faire oublier l'essentiel : suppression de postes, alourdissement des programmes, disparition des petites et moyennes sections... ».
Barrage
17 h. Nouveau rendez-vous, cette fois c'est un barrage filtrant qui est organisé au rond-point Terrena. Là encore, distribution de tracts aux automobilistes très nombreux sur cet axe à l'heure de la débauche. Sécurité oblige, les forces de l'ordre sont intervenues pour écourter l'action.
Ce vendredi, la mobilisation se poursuit, deux réunions sont organisées à 20 h dans deux écoles : Camus à Ancenis et Jules-Verne à Ligné.
Christine Mérot
20
minutes : http://www.20minutes.fr/ville/Nantes
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Jeudi 27
MAI
MAI
1968 - MAI 2008
Sixième
journée d'occupation :

école Jules Verne à La Montagne
Sixième journée
d'occupation...
Maintenant place
aux actions ciblées !
Les responsables
académiques et nationaux ne laissent pas le choix aux parents
et enseignants qui s'opposent aux nouveaux programmes, indignes
d'un pays développé voulant une meilleure formation pour
relever les défis futurs !
C'est de la
qualité de la formation de la jeunesse que dépendra la
capacité de notre pays et de sa population à mieux vivre
ensemble.
Les
"responsables" jouent le pourrissement du mouvement au
risque d'encourager les actions les plus extrémistes !
Face à l'absence
de dialogue et de concertation, et s'il n'y a pas de
modification des programmes et des livres, la rentrée de
septembre 2008 se fera dans une complète cacophonie et sans
adhésion ni des enseignants, ni des parents !
REVUE DE PRESSE :
Réforme Darcos : 200 manifestants à Donges

Marcel Le Bronze, pour la FSU, dénonçant « 11 200 suppressions de postes l'an prochain, 80 000 en cinq ans ». : Franck
Dubray
Marcel Le Bronze, pour la FSU, dénonçant «
11 200 suppressions de postes l'an prochain, 80 000 en cinq ans
». : Franck Dubray
Nouvelle action des instituteurs et parents, hier, à la raffinerie, dont l'accèsa été partiellement bloqué pendant une heure et demie.
Deux cents manifestants ont pris position hier, vers 14 h, aux portes de la raffinerie de Donges : environ 150 venus de Nantes, le reste de Saint-Nazaire et sa région, instituteurs (trices) pour la plupart, mais aussi quelques parents d'élèves de la FCPE.
De mémoire de syndicaliste, c'est la première fois que des enseignants se postaient ainsi devant l'entrée du site pétrolier Total, plus familier de conflits durs comme ceux mettant aux prises les routiers et le gouvernement.
Rassemblement plutôt bon enfant cette fois-ci. La grève contre la réforme Darcos ayant fait long feu, le mouvement, qui se traduit aussi par plusieurs occupations d'écoles dans le département, s'oriente sur des actions plus spectaculaires, comme la veille au centre commercial Ruban bleu de Saint-Nazaire (Ouest-France de mardi).
Les manifestants ont donc symboliquement bloqué l'accès à la raffinerie, à moitié seulement et pour une durée limitée à une heure et demie, comme les y avait engagé Didier Hure, responsable départemental de la FSU. Un cordon de gendarmes, équipés pour certains de flash-ball, s'étant déployé devant les grilles, les responsables syndicaux - militants CGT de la raffinerie compris - ont montré un peu de fébrilité lorsque les manifestants se sont spontanément approchés de l'entrée.
Mais la combativité des manifestants est restée verbale, à l'image de l'intervention de Marcel Le Bronze, pour la FSU, dénonçant « 11 200 suppressions de postes l'an prochain, 80 000 en cinq ans [...]. M. Darcos raye du calendrier scolaire le samedi matin sans discussion ni concertation », il « inflige la double peine pour les enfants en difficulté en leur imposant des vacances amputées » et « impose les nouveaux programmes, tellement nouveaux qu'ils sont inspirés de ceux de 1923 ».
Un nouveau rassemblement aura lieu le 6 juin à l'Inspection d'académie, à Nantes.
Jean DELAVAUD.
Ouest-France
Parents d'élèves et enseignants des écoles du pays d'Ancenis ont manifesté et distribué des tracts au péage autoroutier de l'A11 pendant une heure.

Ancenis: les parents d'élèves ont quitté le péage de l'autoroute A11
Les parents d'élèves des écoles du pays d'Ancenis et des enseignants viennent de stopper vers midi la distribution de tracts au péage de l'autoroute A11.Depuis ce matin à Ancenis, une cinquantaine de manifestants s'oppose aux réformes Darcos qui touchent programmes et effectifs des écoles.Après un regroupent devant l'inspection d'académie, la distribution de tracts au péage autoroutier, ils prévoient d'autres actions en soirée.

Saint-Nazaire. Paru dans l'édition du jeudi 29 mai 2008
200 enseignants et parents manifestent devant la raffinerie

Photo Mathieu Roulleau
C'est sur le mode des actions « flash » que les enseignants et parents d'élèves, venus de tout le département, ont effectué le blocus de la raffinerie de Donges pendant une heure hier après-midi. : Photo Mathieu Roulleau
Dans le cadre de la lutte contre la réforme Darcos, 200 enseignants et parents d'élèves ont fait un sit-in devant la raffinerie de Donges hier après-midi. Deux convois de véhicules, en covoiturage, se sont rejoints au terminal pétrolier. Cent cinquante personnes ont fait le déplacement de Nantes et une cinquantaine, de Saint-Nazaire et du Pays de Retz. Entre 14 h 30 et 15 h 30, les manifestants ont bloqué l'entrée de la raffinerie de Donges, restant à distance des grilles et d'un cordon de sécurité déployé par les gendarmes. Aucun débordement ne s'est produit.
20
minutes : http://www.20minutes.fr/ville/Nantes
Profs et parents bloquent la raffinerie de Donges
D'habitude, ce sont plutôt les routiers ou les marins pêcheurs qui s'en chargent. Plus de 150 enseignants et parents d'élèves ont bloqué hier après-midi pendant deux heures la raffinerie Total de Donges, lors d'une « action flash » décidée la veille en petit comité. Ils entendaient protester contre les nouveaux programmes de
l'Education nationale et « les deux cents postes manquants » à la rentrée dans les écoles primaires de Loire-Atlantique. « Les négociations sont au point mort, et nous sommes déterminés à nous faire entendre, justifie Sylvie Clabecq
(SNUipp). Le blocage de la raffinerie est l'un des moyens que nous avons trouvés. »
Un peu plus tôt hier, entre 7 h et 9 h, un barrage filtrant avait été organisé sur la route de Pornic, avec distribution de tracts.
G. F. - ©2008 20 minutes, éditions du 29/05/2008 - 07h09
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Mercredi
26
MAI
MAI
1968 - MAI 2008
Cinquième
journée d'occupation :

lecture de la presse locale
Message de parent après la
réunion de mardi soir :
Je reviens de la réunion qui a eu lieu ce soir a 18h30 à l'école Marcel Gouzil ; voilà quelques informations :
- il y a eu un reportage ce midi dans le journal de 13 heures de TF1 sur l'occupation de l'école de Rouans
: consulter
- une représentante de la mairie de La Montagne était présente pour préciser que le mouvement avait le soutien des municipalités , et qu'il y a des actions des élus
notamment une motion que l'on peut consulter sur le site de la ville de La Montagne
: consulter ci-dessous
Plusieurs rendez-vous sont déjà organisés :
- mercredi 28 mai de 7h à 9h blocage du rond point qui se situe au terminal à bois a coté de Cheviré au niveau du restaurant la Ferme ( le rond point avant le mac
donald) et distribution de tract aux automobilistes
- à 13h30 rendez vous au parking du Zénith de Saint Herblain pour une action surprise ( les détails seront donnés sur place )
à suivre sur le site http://almtoile.free.fr/
bonne soirée.
Céline
REVUE DE PRESSE :
15:21 - mercredi 28 mai 2008
200 enseignants devant les grilles de la raffinerie à Donges
200 enseignants, dont près de 150 venus de Nantes, manifestent depuis 14 h 30 devant l'entrée de la raffinerie Total de Donges. Un cordon de gendarmes a pris position devant les grilles. Les accès des camions citernes sont partiellement bloqués. L'ambiance est calme, les syndicats FSU et CGT des enseignants appellent à la modération.
15:39 - mercredi 28 mai 2008
Une bonne centaine d'enseignants a quitté Nantes pour manifester à Donges
Une centaine d'enseignants et de parents d'élèves se sont donné rendez-vous devant le Zénith, à Saint-Herblain, pour partir, en co-voiturage, vers la raffinerie de Donges. Sur leurs banderoles, des slogans comme "Non à la hausse du pétrole, oui à la hausse des postes". "Même si on a décidé d'arrêter la grève, nous sommes toujours très mobilisés, disent-ils. L'idée, c'est de faire des actions très médiatiques, puisque l'on ne veut pas nous entendre." Ils doivent retrouver à Donges des collègues partis de Saint-Nazaire.

Saint-Nazaire
17:30 - mercredi 28 mai 2008
Les enseignants et parents d'élèves ont levé le blocus de la raffinerie
Après un sitting entre 14h30 et 15h30 devant la raffinerie de Donges, les enseignants et parents d'élèves ont levé le camp. 200 personnes ont manifesté contre la réforme Darcos qui prévoit notamment des suppressions de postes dans l'enseignement. Deux cortèges étaient venus en covoiturage de Nantes (150 personnes), de Saint-Nazaire et du Pays de Retz (50
pesonnes). Aucun incident ne s'est produit.
Les instits arrêtent mais... continuent

Hier matin, au Lieu unique, à Nantes. Une grosse centaine d'enseignants du premier degré décident de la suite du mouvement. : Frédéric
Girou
La grève, c'est terminé. Place à des opérations médiatiques. Un blocage est prévu aujourd'hui, quelque part dans le département.
En ce mardi matin, ça tangue dans la nef du Lieu Unique, à Nantes. Au fond, sur une petite estrade, les instits du jour, les leaders syndicaux de l'enseignement de Loire-Atlantique. En face d'eux, dans le rôle des élèves dissipés et chahuteurs, autour de 150 instits du premier degré venus de toute la Loire-Atlantique. En colère après les réformes en cours.
Des enseignants aussi remontés qu'un peu déboussolés. Que faire maintenant ? Continuer les occupations d'écoles ? Maintenir la grève ? Que faire, donc, quand, rien n'avance, quand le ministre de l'Éducation reste droit dans ses bottes ? Que faire quand « les télés nationales ne disent rien du mouvement, qu'elles vont jusqu'à minorer la manif de samedi » ?
La grève, ils le disent quasiment tous, c'est, dans tous les sens du terme, pas payant. « Le gouvernement fait des économies, c'est tout. On commence à baisser les bras », lance cette institutrice de
Zep. Avec ses collègues, elle a pensé à une chose : « Il faut des actions médiatiques. Y'a que comme ça qu'on sera entendu. » Applaudissements.
« On va faire les routiers »
Un instit du nord-Loire rebondit : il signale qu'une équipe de TF1 se trouve à l'école de Rouans. Il ajoute : « Faut gagner la bataille de la communication. » Babacar Lame, le vice-président de la FCPE 44 (la fédération des parents d'élèves), invite les enseignants à « trouver une astuce aussi redoutable que celle du gouvernement ». L'imagination au pouvoir, donc ? De l'imagination, les instits en ont, mais, manifestement, qu'un tout petit peu en ces jours de lutte.
On parle tout de même de prise d'assaut du château des Ducs, de blocage de supermarchés, d'énorme pique-nique cours Saint-Pierre à Nantes, d'une manif à 800 000 personnes à Paris. Le pouvoir est dans la rue, tentent-ils de se convaincre. Oui, le gouvernement finira bien par baisser pavillon. Et ce, même si le temps est compté. Plus que trois semaines. Faire vite. Déjà, voter : pour ou contre le maintien de la grève ou encore « pour la suspension de la grève avec amplification du mouvement et poursuite des actions ».
La troisième proposition remporte à la quasi unanimité les suffrages. Non, assurent-ils, la formule, si longue soit-elle, n'est pas une pirouette pour sortir dignement de ce conflit. Mercredi, le combat continue. « On va bloquer quelque part, on va faire les routiers », prévient un leader syndical.
Jean-François MARTIN.
Ouest-France

Saint-Nazaire
Paru dans l'édition du mercredi 28 mai 2008
Réforme de l'école : une classe dissipée au Ruban Bleu

Saint-Nazaire, 17 h 30, hier. Cette classe composée d'écoliers, de parents d'élèves et d'enseignants, s'est réunie pour une action symbolique, au centre commercial Ruban Bleu, contre la réforme
Darcos. : Photo Mathieu Roulleau
Ambiance de classe dissipée hier à 17 h 30 dans l'allée principale du Ruban Bleu. « À l'école, c'est comme à l'hôpital, plus on entasse, plus ça fait mal », entonnent les élèves. La maîtresse d'école, Françoise Diuzet (enseignante à l'école publique de
Prinquiau) ne tient pas sa classe mais respecte son programme : récitation, calcul et conjugaison.
Le mouvement de grogne contre la réforme Darcos a mobilisé environ cent personnes. Après le spectacle de la classe, les participants ont manifesté dans l'allée principale du Ruban Bleu.
Gambetta a rejoint le mouvement
Parents d'élèves, enseignants et écoliers étaient au rendez-vous, venus des écoles de Saint-Nazaire et des communes de la région
nazairienne. Depuis lundi, à Saint-Nazaire, l'école Gambetta a rejoint le mouvement. C'est la quatrième école occupée par les parents d'élèves après Paul-Bert à
Penhoët, Ernest-Renan à Méan et Michelet. « On est une vingtaine de parents d'élèves à occuper l'école. Gambetta est en zone d'éducation prioritaire, il y a déjà beaucoup de difficultés avec de moins en moins de moyens. L'école de la République, ce n'est pas ça. On ne veut pas d'une école à deux vitesses », affirme Aurélie Arnaud, parent d'élève de l'école Gambetta.
L'accueil des enfants a lieu et les enseignants non grévistes assurent les cours. Pour l'instant. Le mouvement pourrait se durcir. « Si ça ne bouge pas, il faudra arrêter les cours tout en continuant à accueillir les élèves ». Dans ce cas, les classes dissipées pourraient faire école...
Mathieu Roulleau
20
minutes : http://www.20minutes.fr/ville/Nantes
20 Minutes, éditions du 28/05/2008 - 07h20
Des écoles toujours bloquées
Les occupations continuent. Hier, 56 des 575 écoles primaires et maternelles du département étaient occupées par des parents d'élèves qui protestaient contre la réforme de l'école primaire du ministre de
l'Education, Xavier Darcos. Dans cinq d'entre elles, les cours n'ont pu être assurés. Un moyen d'action qui pourrait être étendu, selon David, parent d'élève de l'école
Ange-Guépin, dans le quartier Malakoff, occupée hier après-midi. « L'idée n'est pas de faire un coup. Mais on est dans un rapport de forces. Si on n'est pas entendus, le mouvement se durcira. »
J. R. - ©2008 20 minutes
***********************************
Au format PDF
MOTION DE DÉFIANCE FACE AU PROJET DARCOS
SUR L'ÉDUCATION NATIONALE
Dans le cadre de la politique de la maîtrise des dépenses
publiques, le ministre de l'Éducation Nationale, Monsieur
Darcos poursuit sa réforme du système éducatif français.
Le conseil municipal constate que ce projet, en
l'état, porte atteinte à l'article premier de la Constitution
de 1958: « La France est une République indivisible, laïque,
démocratique et sociale. » Le projet Darcos vise concrètement
la suppression de 11200 postes, la suppression de la carte
scolaire, la suppression annoncée des BEP, la suppression de
certaines filières et options, la suppression d'heures de
cours, la suppression probable des aides spécialisées destinées
aux élèves en difficulté.
Le conseil municipal, en vertu de son attachement aux
valeurs de citoyenneté, de laïcité et de solidarité s'oppose
à ce projet, et le juge inacceptable pour les raisons
suivantes de
·
Déni
de démocratie
: mise en oeuvre sans débat public, sans dialogue social, sans
réelle concertation des personnes concernées (enseignants,
parents, élèves)e
·
Recul
pédagogique
: vision passéiste et rétrograde de l'école, diminution de la
réflexion au profit de l'apprentissage contraint et répétitif,
·
Rejet
de la responsabilité de l'échec scolaire sur les familles
: stigmatisation des élèves en difficulté, désengagement des
pouvoirs publics vers les officines privées de formation,
·
Dégradation
du système scolaire
: aggravation des conditions de travail des personnels, détérioration
inéluctable et prévisible du fonctionnement éducatif,
·
Affaiblissement
du service public de l'Éducation
Nationale : fondement important et incontournable de la République.
Depuis un an, le Président de la République
et son gouvernement, sous couvert de changement et d'efficacité,
ont engagé des réformes au fort contenu politique et idéologique.
Ces réformes entendent adapter le secteur public et le secteur
privé aux même exigences, celles d'une économie néo-libérale
et mondialisée. Cette obstination a pour résultat une
politique de régression économique et sociale, qui se confirme
de jour en jour, et qui est de plus en plus insupportable à une
majorité de nos concitoyens.
En
conséquence, le Conseil Municipal entend s'associer aux divers
mouvements sociaux qui combattent cette réforme et demande solennellement
au gouvernement d'abandonner purement et simplement le projet
Darcos sur l'Éducation Nationale.
***********************************
MAIRIE
DE LA MONTAGNE – LE 15 MAI 2008
http://www.ville-lamontagne.fr/module-Contenus-viewpub-tid-4-pid-77.html
Source : site de la Mairie
de La Montagne
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Mardi
26
MAI
MAI
1968 - MAI 2008
Cinquième
journée d'occupation :
Darcos
sour dingue aux revendications.

20
mn
La mobilisation
ne faiblit toujours pas, mais M. X. Darcos reste sourd aux
revendications, il préfère discuter avec les syndicats du
SMA, le Sans Maître Alloué !
Il n'entend pas
les millions de mécontents qui passe des heures, des
journées à manifester et à occuper les écoles. Pour
beaucoup cela représente des sacrifices importants, journées
de travail en moins, moins de temps avec leurs enfants.
Même des
inspecteurs sont de l'avis des parents et enseignants qui
défendent une école solidaire et ambitieuse pour tous !
Voir
le document officiel ci-dessous
Mais comment
M. X. Darcos pourrait-il entendre des millions de personnes
quand il n'est même pas capable d'entendre les électeurs de la
ville de Périgueux qui l'ont renvoyé à ses études !
M. X. Darcos
a atteint son niveau d'incompétence selon le principe de Peter,
il doit donc tenir compte de la réalité, c'est-à-dire soit
démissionner soit réécrire avec une véritable concertation
les programmes ou même conserver ceux de 2002 !
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directement à la revue de presse du jour
DOCUMENT
EXCEPTIONNEL : en PDF
Source : http://56.snuipp.fr/spip.php?article519
Consultation sur le projet de programmes 2008 en Loire Atlantique
Cette synthèse s’appuie sur les rapports réalisés par les 24 Inspections de
l’Éducation Nationale du département suite à la consultation du projet de programmes réalisée le samedi 29 mars 2008 dans les écoles publiques et privées. (A titre indicatif, il est recensé des avis détaillés de 428 écoles dans
14 circonscriptions).
Elle n’a pas pour objectif le recensement exhaustif de l’ensemble des observations recueillies mais vise plutôt à mettre en valeur les points saillants sans en édulcorer toutefois les propos.
En dépit de la diversité des formes employées pour faire part des avis recueillis, qu’il s’agisse du réseau des écoles publiques ou des écoles privées, d’écoles rurales ou urbaines et parmi celles-ci d’équipes pédagogiques habituellement mesurées dans leurs avis à l’égard de l’institution, l’impression qui prédomine est celle d’une profonde inquiétude, et d’un rejet global des textes soumis en l’état à la consultation.
A - APPRÉCIATION GLOBALE
Trois analyses principales étayent cette impression :
1- Alors que les projets de programmes annoncent s’appuyer sur le socle de connaissances et de compétences, les enseignants ne retrouvent dans les préconisations officielles ni l’esprit, ni la lettre de ces références hormis en langues vivantes (sans que l’horaire en soit précisé).
La Maîtrise de la langue française développée dans « toutes les disciplines » ne semble plus du tout abordée, par exemple au plan transversal : en sciences (carnet de sciences), en éducation civique (« débat réglé »), ou encore en mathématiques (rédaction d’énoncés, confrontation de réponses…).
Les compétences sociales et civiques (pilier 6), le parcours civique de l’élève et surtout le
pilier 7 : « l’autonomie et l’initiative » semblent en grande partie ignorés. Ainsi la réalisation de projets individuels et collectifs, la mise en œuvre de démarche de projets, le développement d’attitudes de « curiosité et de créativité », de « motivation et de détermination dans la réalisation d’objectifs » ne sont pas cités ou pour le moins très minimisés.
La notion de cycle est fortement estompée (voire disparaît) alors que les équipes pédagogiques parvenaient enfin à se l’approprier
2- L’objectif de recentrage sur les apprentissages fondamentaux, qui est annoncé comme constituant le fondement de la réécriture des programmes, parait en forte contradiction avec l’accroissement très significatif des exigences des apprentissages instrumentaux, alors que le temps scolaire pour tous les élèves est réduit de deux heures :
- connaissance du principe alphabétique et de correspondances phonétiques des lettres en GS (en confondant abusivement lettre et son),
- technique opératoire de la soustraction au CP et de la division au CE1,
- acquisition de la technique opératoire des quatre opérations des entiers et décimaux au CM2,
- connaissances grammaticales étendues à l’analyse de la phrase complexe au cycle 3 sur le modèle des programmes actuels de 5ème,
- connaissance du futur antérieur et passé antérieur au cours moyen, pour ne citer que quelques exemples.
Et ce, alors même qu’aucune notion fondamentale ne semble être retirée des autres disciplines que le français et les mathématiques, qu’une heure d’éducation physique et sportive est ajoutée à l’horaire officiel, 20 heures annuelles à réserver pour l’histoire des arts et que l’apprentissage des langues vivantes devrait commencer dès le CP.
Ainsi en Sciences et Technologie, non seulement le programme est strictement identique à celui de 2002 mais il s’y ajoute, non sans raison, tout le volet concernant l’éducation au développement durable.
Alors que l’ensemble de la répartition horaire n’est pas explicité, les enseignants ne comprennent pas la cohérence des propositions en adéquation avec l’objectif affiché.
Ils expriment fortement la crainte que cet alourdissement de fait des programmes, dans un temps réduit, et l’accroissement du niveau des exigences, par des progressions qui ne seraient pas seulement indicatives et surtout des évaluations nominatives, aboutissent à accentuer les différences entre les élèves.
3- Enfin, et peut être surtout, c’est la vision du rapport éducatif entre l’adulte et l’élève et le statut de l’élève comme acteur de ses apprentissages qui sont unanimement contestés.
Loin de dénier le besoin d’autorité assumée de l’adulte et le rôle indispensable de la mémorisation, dans le développement des apprentissages les enseignants ne perçoivent pas dans la seule transmission passive ou mécaniste des connaissances le gage d’une quelconque efficacité.
Les présupposés à l’origine des choix faits sont de l’ordre d’un « bon sens » autoproclamé et s’écartent des travaux de recherche en psychologie de l’enfant, en didactique des disciplines et en pédagogie publiés depuis des années.
Le leitmotiv des « exercices » comme canevas quasi unique de l’activité de l’élève leur parait trop réducteur au regard de la diversité des démarches qu’ils mettent quotidiennement en œuvre et pour lesquelles ils ont été formés.
Les situations de recherche, de confrontation de point de vue, d’élaboration conjointe de règles, de prise d’initiatives, semblent quasiment ignorées des projets de programmes : c’est la notion de « sens des apprentissages » qui est ainsi ignorée, en rupture complète avec tous les derniers textes officiels antérieurs.
La dimension caricaturale est atteinte dans le chapitre concernant « l’instruction civique » par les leçons de morale s’appuyant sur des maximes ou des adages.
Cette vision de la « préparation à la vie de citoyen »
(cf. socle commun de connaissances) leur parait totalement surannée, irréaliste et surtout inefficace si elle ne s’appuie pas sur « une appropriation progressive des règles de la vie collective ». L’exigence du vouvoiement » comme marque de respect paraît extrêmement formelle et artificielle.
La teneur idéologique de cette partie du texte est fortement dénoncée.
Les valeurs de respect de l’enfant, du développement de son esprit critique, fruit de la philosophie des Lumières, d’ouverture à la diversité leur paraissent profondément mises en causes, opérant ainsi une rupture avec le contrat moral dont ils se sentent porteurs et garants.
Sur ce point également, il faut souligner l’identité d’appréciation entre les enseignants des écoles publiques et des écoles privées.
B – ANALYSE DE CHAQUE PARTIE
En reprenant de manière plus détaillée chacun des volets de la consultation, des remarques fréquentes émergent :
1. Pour l’ensemble des programmes
Les textes sont jugés globalement clairs à première lecture mais sujets à de trop nombreuses interprétations lorsqu’on les analyse de plus près.
Il est unanimement regretté l’absence d’indication horaire précise pour les autres disciplines que le français, les mathématiques et
l’E.P.S.
Le cumul d’une heure supplémentaire d’E.P.S. dans un cadre horaire resserré est jugé irréaliste.
La notion de cycle se retrouve fortement estompée.
Les démarches, permettant de prendre compte la différenciation pédagogique, ne sont pas du tout abordées.
Beaucoup d’écoles demandent pourquoi il n’a pas été préalablement réalisé d’évaluation des programmes de 2002 (et des modifications récentes ajoutées en 2007) avant de lancer hâtivement une nouvelle rédaction.
Elles font valoir la difficulté qu’il y aurait à mettre en œuvre de nouveaux programmes dès la rentrée 2008 sans temps de préparation.
La référence d’histoire des arts, dont on ne perçoit pas la justification au regard des programmes existants est perçue comme trop ambitieuse pour certains points et trop lacunaire pour d’autres : le théâtre – la danse – le cinéma ne sont pas cités.
2. A l’école maternelle : quelles identité et spécificité ?
La nouvelle place faite à la grande section est fortement discutée : on craint la perte de sa spécificité, réduite à une préparation exclusive du CP.
Les exigences en petite et moyenne sections semblent à contrario minimisées au regard des pratiques actuelles, en particulier en graphisme et écriture cursive.
Des compétences essentielles comme la « dictée à l’adulte » ou « raconter brièvement une histoire » ont disparu.
La place de la scolarisation des 2-3 ans semble totalement ignorée.
La substitution de la notion de « vivre ensemble » au profit de celle de « devenir élève » est unanimement regrettée : on craint une vision très individualiste et réductrice des apprentissages. « L’école doit avant tout être le lieu où l’on apprend ensemble » comme le souligne un Inspecteur.
Dans le domaine de l’écrit, les compétences attendues en grande section semblent trop ambitieuses et surtout font une place trop exclusive à l’apprentissage du code au détriment du sens.
Il est regretté la minimisation du rôle de la manipulation et de l’expérimentation dans les apprentissages, la disparition de la « connaissance et du respect de son corps ».
En langage, la trop grand importance accordée à l’acquisition systématique d’un capital de mots est critiquée et jugée trop rigide : elle nécessiterait des explications, un document complémentaire d’accompagnement.
Des écoles se demandent si le document « le langage à l’école maternelle » va demeurer une référence.
Si les progressions proposées dans la maîtrise des langages paraissent un outil intéressant, en particulier pour des enseignants débutants, beaucoup souhaitent que d’autres domaines, en particulier en mathématiques et découverte du monde, soient abordés.
En mathématiques, des connaissances simples comme « la reconnaissance de la forme du rectangle », semblent avoir été étonnamment oubliées alors que d’autres comme « associer le nom des nombres communs à leur écriture chiffrée » semblent trop ambitieuses en fin de grande section.
La littérature réduite à la lecture de contes parait en fort décalage avec la richesse et la diversité culturelles des pratiques actuelles.
3. Au CP – CE1 : « trop et trop tôt » comme le résume un Inspecteur
Il est régulièrement demandé de réduire l’horaire d’E.P.S. pour consacrer plus de temps au développement de la culture humaniste, scientifique et technologique.
En lecture, le déséquilibre entre le travail grapho-phonétique, dont aucune école ne conteste le besoin, et l’accès au sens est jugé excessif.
La réduction de la notion de « production écrite » à celle de « rédaction », non définie, n’est pas comprise.
Il faudrait réserver l’étude des majuscules cursives au CE1, poursuivre l’étude des sons au CE1.
Les compétences attendues en grammaire, vocabulaire, conjugaison sont jugées beaucoup trop ambitieuses à nouveau.
Il en est de même de l’acquisition des techniques opératoires au détriment du raisonnement et des démarches d’apprentissage en passant par la « manipulation », dont le terme n’est plus cité, ou encore des notions de base à ce niveau de scolarité comme celles « d’échange et de groupement » qui n’apparaissent plus.
En histoire, la mémorisation de dates et de personnages parait trop exclusivement centrée sur la France, au détriment d’une ouverture culturelle, et surtout inadaptée au regard, à cette étape de la scolarité, de la construction « de la notion de temps historique ».
La liaison GS-CP, compte tenu du nouveau positionnement de la grande section, devrait faire l’objet d’indications claires.
4. En CE2 – CM1 – CM2 : réduire ou creuser les écarts ?
En mathématiques, des exigences liées aux apprentissages instrumentaux semblent excessives : technique de la division et connaissance des nombres jusqu’au million au CE2, volume du pavé et du prisme, aire du triangle, règle de trois au CM2.
La résolution de problème n’est plus citée que dans le cadre des applications de techniques et non en vue du développement des compétences de raisonnement et de construction de démarches d’apprentissage.
En maîtrise de la langue, les mêmes observations qu’au CP-CE1 sont énoncées : analyse de la phrase complexe, emploi du temps du plus que parfait, futur antérieur, passé antérieur.
En littérature, il est constaté une minimisation des compétences attendues et de l’ouverture culturelle. On demande pourquoi il est proposé de faire lire un ouvrage par mois au CM1 alors que cette exigence n’est plus du tout citée au CM2.
En production écrite devenue « rédaction » sans véritable définition, le développement des compétences attendues n’est pas explicité.
En sciences, on demande si les démarches préconisées par « la main à la pâte » ont encore une validité et surtout une faisabilité compte tenu du temps imparti.
En E.P.S., la disparition de la dimension éducative et transversale de cette discipline risque de faire passer la performance au premier plan et les supports d’A.P.S. pour des finalités.
Il est demandé si « apprendre à porter secours » doit encore être mis en œuvre, compte tenu de sa disparition dans les textes.
Il en est de même de la pratique de la voile par exemple.
L’activité des arts plastiques semble se réduire au dessin, le travail sur les formes et les volumes n’est plus cité.
On craint surtout que la place de la pratique artistique soit fortement limitée compte tenu de l’alourdissement des connaissances en histoire des arts.
Le programme d’histoire et de géographie parait trop exclusivement centré sur la France au détriment de la compréhension du monde.
Enfin, on demande pourquoi il est introduit la connaissance de « règles d’acquisition de la nationalité française » actuellement présentée au niveau du collège, alors qu’a été retirée la référence à la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ».
Il serait également très utile de proposer une liaison plus étroite avec le collège en détaillant objectifs et modalités possibles.
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En conclusion, le sentiment profond qui émerge à la lecture de l’ensemble des synthèses est souligné par un Inspecteur : « à vouloir tout contrôler, tout surveiller, tout cadrer… on veut construire une école… où le formatage prime sur le développement de la personne et de son intelligence ».
Bernard ACHDDOU
Inspecteur de l’Education Nationale
Adjoint à l’Inspecteur d’Académie
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REVUE DE PRESSE :
mardi 27 mai 2008
Mesures Darcos : des écoles toujours bloquées

Hier, école George-Sand à Nantes, les parents se sont relayés pour bloquer l'école. Idem à la maternelle Camille-Claudel.
Soixante écoles du département étaient encore occupées par des parents, hier. Et quatre carrément fermées. Comme à l'école primaire George-Sand, à Nantes.
Le portail est cadenassé. Sur le trottoir, protégeant de la route, quelques barrières de sécurité. Une dizaine de parents, accompagnés d'enfants, bloquent l'entrée de l'école primaire George-Sand, dans le nord de Nantes, depuis le matin. Même chose à quelques pas de là, à l'école maternelle Camille-Claudel.
Les parents sont mobilisés depuis le début de la semaine dernière. « On a fait beaucoup d'information auprès des parents, explique Cécile Cloarec, déléguée des parents d'élèves au conseil d'école de George-Sand. C'était nécessaire. Beaucoup de familles ne sont pas forcément au courant du contenu des mesures Darcos. » Toute la semaine dernière, la maternelle a été fermée. En primaire, les enseignants ont fait une grève alternée. Mais hier, rien de rien. Pas de cours, pas d'enfants accueillis. Entre parents, ils se sont organisés entre eux. « On a trouvé une solution pour chaque enfant », précise Cécile Cloarec.
« Le gouvernement ne lâche pas, nous non plus »
Pas de gaieté de coeur qu'ils bloquent l'école. « Mais puisque le gouvernement ne veut pas lâcher, on ne lâche pas non plus. » Dans ce quartier situé en Zone d'éducation prioritaire, l'inquiétude est réelle. « Actuellement, on bénéficie d'un Rased (Réseau d'aide spécialisé pour les enfants en difficulté). Mais déjà, parce que les enseignants spécialisés ne sont pas assez nombreux, ils ne peuvent pas prendre en charge tous les enfants qui en ont besoin. Et il est question de supprimer des postes dans les Rased. » Les deux heures de soutien dont vont bénéficier les élèves en difficulté, en plus du temps scolaire obligatoire, ne réussissent pas à les convaincre. « Si ça se passe sur le temps de midi, ils ne pourront pas profiter des activités comme la musique ou les jeux de ballon proposés actuellement. C'est injuste. »
Autre problème que les suppressions de postes ne vont pas arranger : les remplacements. « Actuellement, les enseignants absents ne sont pas systématiquement remplacés, souligne la déléguée des parents. Du coup, les classes peuvent être surchargées pendant quelques jours. Ça va être pire. Quant aux programmes, qui axent tout sur la théorie, c'est une vraie catastrophe pour les élèves en difficulté. Ils ont besoin de pratique. On est dans une Zep, beaucoup de parents ont quitté l'école tôt. Et ils ne vont pas pouvoir aider les enfants. »
Le matin, l'inspecteur d'académie de la circonscription est passé les voir, tentant de « leur faire entendre raison ».
Mais eux sont déterminés et souhaitent que d'autres écoles les suivent. Ils devraient bloquer jeudi et vendredi. Les enseignants de George-Sand font, eux, grève aujourd'hui.
Yasmine TIGOÉ.
mardi 27 mai 2008
Le point sur le mouvement dans le département

Les parents d'élèves ét aient très présents à la manifestation de samedi à Nantes. Ils sont encore nombreux à occuper les écoles.
Pays de Retz et Vignoble. Grosses perturbations à attendre, ce soir, au rond-point de Viais, au sud de Nantes. À partir de 17 h 30, une manifestation contre la réforme Darcos est organisée par des parents d'élèves des écoles du secteur (Saint-Colomban, Saint-Philbert, La Chevrolière, Montbert, La Planche, Aigrefeuille, Les Sorinières, Pont-Saint-Martin). Louis-Pergaud à Paimboeuf et Jacques-Brel à Saint-Père-en-Retz étaient fermées hier. Une action a été décidée aujourd'hui, à 14 h 15, à Vallet, lors d'une réunion sur le réseau d'aide; une intervention aura lieu à Saint-Lumine-de-Clisson, samedi et deux rassemblements sont programmés devant l'inspection académique : un le 6 juin à l'occasion de la carte scolaire et l'autre le 4 juin. Un mouvement que parents et enseignants réunis souhaitent départemental.
Dans l'agglomération nantaise. A Saint-Herblain, l'école de la Harlière était fermée hier. A Rezé, l'école Ragon est toujours occupée de même que celle du Fougan de mer à Bouguenais.
A Châteaubriant. A l'école maternelle et primaire René-Guy-Cadou, une quinzaine de parents d'élèves se relaient depuis hier pour occuper les locaux jusqu'à samedi. Les enseignants sont mobilisés sous forme de grève alternée. Les cours en primaire ne sont pas perturbés. A Saint-Mars-du-Désert, les écoles publiques George-Sand et Philippe-Corentin sont occupées.
Dans le pays d'Ancenis, les parents d'élèves estiment entre 12 et 15 le nombre d'écoles occupées. C'est notamment le cas à Saint-Herblon, Mésanger, Anetz, Pouillé-les-Côteaux, ou encore, depuis hier matin, à Mouzeil et Riaillé. À Oudon, les parents avaient investi l'école publique hier et comptent recommencer vendredi. Dans les établissements concernés, c'est la partie administrative qui est occupée, les cours continuant normalement. Les parents d'élèves envisagent d'établir, à partir de jeudi, un roulement pour qu'il y ait en permanence des occupations en Pays d'Ancenis. Une lettre adressée à Nicolas Sarkozy a été envoyée à l'Élysée. Enfin, une action est envisagée jeudi à Ancenis, commune qui n'est pour l'heure pas touchée par la mobilisation.
A Saint-Nazaire, trois écoles poursuivent le mouvement : Paul-Bert, Ernest-Renan et Michelet. Des actions devraient avoir lieu aujourd'hui à Saint-Nazaire : distribution de tracts sur le marché du centre-ville le matin et installation d'une classe « type Darcos » au sein du Ruban bleu, le nouveau centre commercial de la ville, vers 17 h 30.
A Saint-Malo-de-Guersac, l'occupation se poursuit à l'école publique.
A Trignac, réunion d'information ce mardi à 18 h à l'école Curie et à Anne-Frank, jeudi à 18 h 30, où toutes les écoles sont invitées. Samedi prochain, les parents d'élèves envisagent une nouvelle occupation des écoles Léo-Lagrange et Anne-Frank, avec en plus un blocage de la circulation. Les élus municipaux ont entériné ces doléances et proposé un appui logistique dans l'opération. L'école Casanova était occupée hier.
A Prinquiau, les parents d'élèves distribueront des tracts sur le marché de Savenay. Jeudi soir, ils investiront le rond-point du magasin Champion de La Chapelle-launay. Ils ont aussi mis en place un point info à l'école élémentaire.
A Lavau-sur-Loire, l'école est occupée. Les parents ont tous écrit individuellement au président de la République.
A Sainte-Anne-sur-Brivet, l'école Jean-de-La-Fontaine est occupée.
A La Chapelle-Launay, les parents occupent l'école Jules-Verne. Les enseignants ont porté un gilet de sécurité « Enseignant en grève ».
A Drefféac, les parents occupent toujours l'école.
A Saint-Joachim, les parents de l'école Condorcet sont toujours mobilisés.
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Lundi
24
MAI
MAI
1968 - MAI 2008
Quatrième
journée d'occupation :
La
colère monte, monte...

L'occupation de
l'école reprend après un week-end et surtout un samedi
historique, avec la plus forte mobilisation de France à
Nantes !
Voir
samedi 24 mai ci-dessous
REVUE DE PRESSE :

80 écoles occupées en Loire-Atlantique
A Anetz, les parents d'élèves de l'école de la Fontaine se sont mobilisés comme 79 écoles du département. A Anetz, les parents d'élèves de l'école de la Fontaine se sont mobilisés comme 79 écoles du département.
De la métropole nantaise au pays de Saint-Nazaire, du Vignoble au Pays de Retz, la liste des écoles occupées par les parents mécontents de la réforme de l'éducation est longue. L'inspection académique a recensé officiellement « 80 écoles sur 580 concernées par une occupation et 2 % d'enseignants grévistes... »
Du nord au sud du département, les actions ont suivi, à quelques variantes près, le même mode opératoire : « Des équipes enseignantes en grève alternée pour accueillir les enfants. Des parents occupant le bureau du directeur (en moyenne 5 à 10 par école), mais sans qu'il y ait blocage desécoles... » précise un représentant du mouvement « Action éducation en Loire-Atlantique », qui émane de l'assemblée générale des enseignants grévistes et qui appelle les parents d'élèves à occuper les écoles ce samedi.
Dans la métropole nantaise. A Rezé, Orvault, Thouaré, Mauves-sur-Loire, Sainte-Luce ou Saint-Herblain, le fonctionnement de nombreuses écoles a été affecté par les occupations. La seule ville de Nantes a connu une très forte mobilisation. A Bouguenais vendredi soir, l'inspecteur académique du secteur a invité les parents de plusieurs établissements à venir dialoguer dans une école occupée.
A Saint-Nazaire. Trois groupes scolaires en particulier (Ernest-Renan, Paul-Bert et Michelet) mobilisent les parents depuis le début de la semaine et le mouvement se poursuit. Même chose à Prinquiau, Campbon et Donges. Les enseignants, dans leur grande majorité, ne sont pas en grève, mais affichent leur hostilité à la réforme Darcos. L'école maternelle Prince-Bois, à Savenay, est en outre occupée par les parents depuis jeudi matin ; un pique-nique est organisé au collège Saint-Exupéry de Savenay, samedi midi, avant de partir en convoi vers Nantes pour la manif ; les parents d'élèves des groupes scolaires publics de Saint-Malo-de-Guersac et Saint-Joachim appellent aussi à occuper leurs écoles, ce samedi.
En Pays-de-Retz. Une vingtaine d'écoles sont soit en grève alternée, soit occupées ponctuellement par des parents et des enseignants. Le collège Saint-Exupéry de La Montagne, annonce en soutien, une occupation du site ce samedi.
Dans le Vignoble. A Monnières, deux écoles (privée et publique) occupées. Aujourd'hui, les parents iront poster une lettre à Nicolas Sarkozy. Au Loroux-Bottereau, une école occupée depuis mardi. A Mouzillon, une école occupée ce matin.
Dans le Castelbriantais. Des écoles sont occupées depuis hier, comme à La Grigonnais ou à Vay. D'autres mouvements sont entamés à Casson, Soudan, Saffré, Petit-Mars, La Chevallerais (qui manifeste pour l'ouverture d'une 4e?classe) ou encore à Nort-sur-Erdre. Envoi de courriers, courriels à l'inspection académique, pétitions,opérations escargot ou barrages filtrants sont quelques-unes des actions retenues. Même mobilisation de Fégréac à Blain, dans le Pays des Trois-Rivières.
Dans le pays d'Ancenis. A Saint-Herblon : occupation d'une école d'une centaine d'élèves par une vingtaine de parents jusqu'à aujourd'hui. A Saint-Mars-la-Jaille : blocage de l'école Jules-Ferry ce samedi matin jusqu'à lundi matin. Mobilisation encore à Oudon, Trans-sur-Erdre, Riaillé, Pannecé, Mésanger, Teillé, Joué-sur-Erdre... Pas de mouvement pour l'heure à Ancenis.
Ouest-France

Malaise dans les écoles : les parents s'en mêlent
Les parents d'élèves de l'école de la Contrie, à Nantes : « Non à la suppression d'une classe ! » : Marc RogerLes parents d'élèves de l'école de la Contrie, à Nantes : « Non à la suppression d'une classe ! » : Marc Roger
« Non aux mesures Darcos ». Les parents de la Contrie, à Nantes,occupaient l'école hier. Comme en moult endroits de Loire-Atlantique.
« Non aux mesures Darcos [...] Non à la suppression d'une classe [...] Profs en colère, parents solidaires. » 9 h 30, hier, à La Contrie, à l'ouest de Nantes. Banderoles au vent, une vingtaine de parents occupent l'école primaire, sans perturber les cours. Comme dans de nombreuses autres écoles de Nantes : à Fraternité, Bellevue, Chantenay, les Dervallières, Malakoff...
« Nous refusons la suppression d'une classe de CP », explique Xavier Moukah, des parentsd'élèves FCPE. Chemin faisant, la politique éducative du gouvernement est épinglée. « Nous dénonçons la suppression de postes enseignants », fait remarquer une maman. Les parents redoutent aussi « la disparition, à terme, du Réseau d'aide et de soutien aux élèves en difficulté » (Rased). Un réseau composé d'enseignants spécialisés intervenant durant le temps scolaire. « Des enfants en difficulté qui s'essoufflent, par exemple les dys (dyslexiques, dysorthographiques...), vont être pris en charge par des enseignants ordinaires en dehors des cours, le midi ou le soir. Ce n'est vraiment pas la solution », estime Sophie, une autre maman.
Le retour du par cœur
Mises en accusation, aussi, les orientations pédagogiques du ministre Xavier Darcos : « C'est le retour de l'apprentissage par coeur au détriment des exercices de réflexion », regrette Xavier Moukah. Ce militant, comme le reste des parents, se navre surtout « de la méthode du fait accompli, du passage en force ». L'inquiétude touche la maternelle : « Dans les programmes de Darcos, dit un papa, il y a un brouillage complet des cycles. Si bien qu'on craint la disparition de la maternelle, transformée en jardin d'enfants » comme en Allemagne ou en Grande-Bretagne. « En fait, le malaise est général à l'école, résume un parent. Parce qu'on sent que d'autres réformes pointent leur nez, qui ne disent pas leur nom ». Parmi celles-ci, déjà à l'oeuvre, la libéralisation de la carte scolaire : « Nous craignons qu'elle ne garantisse plus la mixité sociale », déclarent les parents de l'école du quartier populaire nantais des Dervallières, eux aussi en occupation.
Gaspard NORRITO et Jocelyne RAT.
Ouest-France
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Samedi
24
MAI
MAI
1968 - MAI 2008
NANTES
EN PREMIÈRE LIGUE.
40
ans après !
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Cliquez sur les images pour agrandir
Reportage photos : Miguel Voyau
L'occupation
continue en nombre, la mobilisation des parents est maximale,
le point d'orgue de la journée est la manifestation de
l'après-midi devant la préfecture, seule incertitude, le
temps !
14h30 devant la
préfecture :
C'est à Nantes
que la mobilisation est la plus importante de France, plus de
10 000 parents-enfants-enseignants !
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REVUE DE PRESSE :

http://www.nantes.maville.com/
Éducation : 10 000 manifestants à Nantes

Ils étaient 6 500 (selon la police), jusqu'à 15 000 (selon certaines organisations syndicales) à défiler contre les réformes Darcos, hier à Nantes. : Photo Nathalie BourreauIls étaient 6 500 (selon la police), jusqu'à 15 000 (selon certaines organisations syndicales) à défiler contre les réformes Darcos, hier à Nantes. : Photo Nathalie Bourreau
La pluie n'a pas refroidi les ardeurs : dix mille enseignants, parents d'élèves et enfants ont défilé, hier à Nantes, pour dire « non aux mesures Darcos ».
Le temps de chien n'y a rien changé : la mobilisation des enseignants et des parents d'élèves contre les réformes de l'Éducation nationale ne mollit pas. Entre 6 500 (selon la police) et 15 000 manifestants (selon certains syndicats) ont défilé hier à Nantes pour dire non aux mesures Darcos.
Certains sont venus de Vallet et Mouzillon en menant une opération escargot pour rejoindre la cité des Ducs. D'autres d'Ancenis, Saint-Herblon, La Grigonnais, Nozay, Bourgneuf-en-Retz, La Montagne, Le Pellerin, Mauves-sur-Loire, Couëron [...]. Cette foule bigarrée, composée d'enseignants, de parents d'élèves et d'enfants, est en colère. Et elle le dit haut et fort, slogans et banderoles à l'appui : « Stop aux réformes, oui à la réflexion », « Savoir mal acquis ne profite jamais », « Suppressions de postes = dégâts considérables », « L'école en solex, Sarko en rolex », « Oui à une autre école, non à celle de Darcos », « M. Darcos, ne faites pas d'économies sur le dos de nos enfants ».
Le cortège s'est rassemblé devant la préfecture avant de défiler dans les rues pendant près de deux heures, sous une pluie battante, au rythme des grosses caisses et des chants. « Les stages de rattrapage : à la poubelle !, Les classes surchargées : à la poubelle ! Les nouveaux programmes : à la poubelle !.... », entonnent les manifestants.
« Le bourrage de crâne, on en veut pas »
L'ambiance est bon enfant, même si le malaise est palpable. « Le bourrage de crâne, on en veut pas, témoigne François, un parent d'élève. Or, on a l'impression que le ministre veut renouer avec des méthodes anciennes, comme le retour de l'apprentissage par coeur au détriment de la réflexion ».
« Une centaine d'écoles occupées »
Certains dénoncent les « séances de rattrapage » envisagées pour les enfants durant les vacances, d'autres « la suppression massive de postes d'enseignants ». Quant aux deux heures d'aide aux enfants en difficulté, en dehors du temps scolaire, elles provoquent un tollé quasi général. « On va encore plus stigmatiser les enfants en situation d'échec, qui éprouvent déjà parfois un rejet de l'école », estime une enseignante noyée au milieu du cortège.
Une vingtaine d'organisations syndicales, associations et partis politiques appelaient à battre le pavé, hier après-midi.
Sur les coups de 16 h 30, beaucoup arboraient un large sourire. « Le mauvais temps n'a pas freiné la mobilisation des parents et des enseignants, se réjouit Marc Chatellier (SDEN-CGT). C'est un franc succès ». Marcel Le Bronze, responsable du SNUipp-FSU, évoque une « montée en puissance » dans les jours à venir.
La grève a été reconduite jusqu'à mardi soir. « Vendredi, 74 écoles publiques étaient occupées par des parents, analyse Marc Chatellier. Hier, on est passé à une centaine. Et ce n'est pas fini... ».
Denis Bourdeau
Presse-Océan
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dimanche 25 mai 2008
Mobilisation contre les mesures Darcos

La pluie n'a pas arrêté les manifestants à Nantes. Ils étaient entre 6 500 et 15 000 à demander le retrait des mesures Darcos.
Nouvel appel national, hier, à manifester contre la politique éducative du gouvernement. À Nantes, les manifestants étaient là malgré la pluie.
La pluie ne les a pas arrêtés ! Il y a foule à Nantes, ce samedi, pour battre le pavé contre les mesures Darcos. Environ 6 500 d'après la police, plus de 15 000 selon les 19 organisations syndicales et associations qui appelaient à manifester. Ici, la mobilisation ne mollit pas. Bien au contraire. Les mesures Darcos pour l'Éducation ? Tout à jeter, estiment les manifestants.
Nouveaux programmes, cours de rattrapage pendant les vacances scolaires pour les élèves en difficulté, nouvelle organisation du temps scolaire... « On a en fait l'impression que le seul but, c'est de gagner des postes, souligne Christian Élie, du Sgen CFDT. Or, on ne va pas faire mieux avec moins de postes et avec des recettes anciennes. »
« Il va bien falloir que Darcos se rende compte qu'on n'en veut pas de son école, estime Bertrand Vallin, du Snuipp. Ce qu'ils veulent, c'est une école où tout le monde peut réussir. Ça passe par des postes, par du soutien aux élèves en difficulté qui doit se faire en classe, par des innovations pédagogiques. »
« À la poubelle, le service minimum. À la poubelle, les mesures Darcos », « parents et enseignants, ensemble pour l'avenir des enfants », « mobilisons-nous pour une politique éducative ambitieuse »... Les banderoles affrontent la pluie et, dans les rangs, les trombes d'eau n'éteignent pas les ardeurs. Les parents sont très présents. Remontés contre les programmes « qui privilégient le par coeur » regrette cette maman d'une petite fille en maternelle. « Je préfère une tête bien faite à une tête bien pleine », dit-elle encore.
Ici, en tout cas, la mobilisation devrait s'amplifier. Près de 100 écoles étaient occupées hier matin dans le département. « Le gouvernement est sourd à nos demandes, regrette la présidente de la FCPE 44. Il va encore falloir faire monter la mobilisation. D'autant que, pour les heures de soutien aux élèves en difficulté, les choses vont être encore pire que ce qui a été annoncé. Il semble que dans une même école, les enseignants ne vont pas forcément commencer à la même heure. Vous imaginez le casse-tête... »
Yasmine TIGOÉ.
Dans le reste de la France, la mobilisation a été moindre. À Paris, ils étaient 4 000 (police), et plus de 7 000 (organisateurs). Toulouse a aussi bien rassemblé : 1 500 à 4 000 manifestants. Mais ailleurs, les cortèges étaient moins fournis : entre 900 à 2 000 personnes à Rennes, 800 à 1 500 à Lyon, 360 à 1 000 à Bordeaux, ou encore 300 à 500 à Marseille.
http://www.nantes.maville.com/
dimanche 25 mai 2008
Très forte mobilisation contre les mesures Darcos
Objectif atteint pour les organisateurs de la manifestation contre les mesures Darcos, hier. La pluie n'a pas éteint
les ardeurs. Ils étaient plusieurs milliers dans la rue.
Belle mobilisation. Plutôt très contentes les 19 organisations syndicales et associations qui ont appelé a manifesté hier « pour une politique éducative ambitieuse ». 6 500 manifestants estime la police. Plus de 15 000 disent les organisateurs. Ce qui est sûr, c'est qu'ils étaient très nombreux à braver la pluie pour dire non aux mesures du ministre Darcos.
Enseignants, parents d'élèves, lycéens, côte à côte, pour dénoncer les suppressions de postes mais aussi le « retour en arrière » des nouveaux programmes, l'aide aux élèves en difficulté hors du temps scolaire, les cours de rattrapage pendant les vacances...
« Retour en arrière ». « C'est un programme rétrograde », estime Christian Élie, du Sgen CFDT. Il est prof de français à Ancenis, auprès d'élèves de 4e et de 3e. « Au début du programme de 1997, il était écrit « il s'agit de former des futurs citoyens. Dans celui de 2008, une phrase dit en substance « il faut former les enfants à s'exprimer correctement ». Mais avant tout, il faut déjà qu'ils s'expriment. Et dans ce nouveau programme, ce n'est pas le cas. » Il cite la place des arts plastiques. « On va en supprimer la pratique en 6e et 5e et la remplacer par l'histoire de l'art. Or les enfants ont besoin de pratique. Pas de théorie. »
Parents très présents. La mobilisation s'amplifie. Près de 100 écoles étaient occupées hier matin, selon les syndicats. Les parents entrent de plus en plus dans le mouvement. « Ils sont excédés de ne pas être entendus », souligne Christiane Allain, présidente de la FCPE.
« Quand on voit leur nombre aujourd'hui, c'est une vraie réussite », dit aussi Bernard Vallin, du Snuipp. Ils montrent leur attachement à l'école publique laïque. Il est temps que le gouvernement l'entende. » Éric Salliot, 34 ans, est un de ces parents mobilisés. Papa de deux enfants à l'école de la Pierre Attelée à Saint-Brévin. « Les enfants en difficulté le seront encore davantage s'ils n'ont pas d'aide. Les deux heures de soutien, c'est du pipeau. On ne va pas aider les enfants en leur donnant une demi-heure par-ci, par-là. Ça ne va pas être très productif ».
Ce matin, avec d'autres parents, il a bloqué l'école. « Et on a eu un forum de discussion entre parents, enseignants et enfants. On a expliqué aux enfants ce qui se passait. Eux aussi, ça les inquiète. Ils ont demandé « est-ce qu'on va être obligé de casser les murs si on est trop dans une classe ? »
Des nouveaux manuels « sexistes ». Hélène et Eric sont les parents d'Elisa et Rose, élèves à l'école maternelle de Saint-Aignan. Elle, milite à la FCPE, lui a préparé la pancarte « L'école en solex, Sarko en rolex ». « C'est notre première manifestation. On est surtout en colère contre les nouveaux manuels scolaires pour les CP. Le contenu est sexiste, il prône un retour de la femme à la maison. Elisa rentre en CP l'an prochain. On n'est pas d'accord avec ces valeurs-là. »
Hélène évoque aussi les manuels d'éducation civique : « Il y a des phrases insidieuses, notamment sur des gens qui profiteraient du système social ». Et le samedi supprimé ? « C'est bien pour les parents mais pas pour le rythme de l'enfant ».
« Plus la même école pour tous ». Michèle et Véronique, parents d'enfants scolarisés à la Harlière à Saint-Herblain. « Tout est inquiétant dans cette réforme. Demain, ça ne sera plus l'école pour tous. Organiser du soutien en dehors du temps scolaire, c'est pénaliser les enfants qui auront des difficultés », s'indigne Michèle. Et son amie de poursuivre : « On est à la limite du bonnet d'âne. » Même inquiétude de Marie, 37 ans, et Laëtitia, 28 ans, mamans d'enfants en maternelle. « On va les mettre à part, les élèves en difficulté. Il n'y aura plus d'égalité dans le parcours scolaire. L'école ne sera plus la même pour tous. »
Yasmine TIGOÉet Marylise COURAUD.
Ouest-France
20
minutes : http://www.20minutes.fr/ville/Nantes
La contestation anti-Darcos ne faiblit pas
Environ 10 000 personnes ont bravé la pluie samedi après-midi à Nantes pour manifester contre les réformes dans l'Education nationale. Le cortège était le plus important de France.
En Loire-Atlantique, 23 postes d'enseignants doivent être créés à la rentrée prochaine en primaire et maternelle pour près de 900 élèves supplémentaires. Soit un poste pour 39 enfants. Des chiffres qui sont loin de satisfaire l'intersyndicale, qui réclame 200 postes. Au-delà des moyens, les manifestants contestent les nouveaux programmes fondés, selon eux, sur « une morale passéiste ». Ils dénoncent aussi la prise en charge des élèves en difficulté en dehors du temps obligatoire. « Ce n'est pas en proposant des heures supplémentaires à des enfants n'aimant déjà pas l'école que l'on résoudra le problème », tranche Anne Rousseau, mère d'élèves à l'école Alain-Fournier, à Nantes.
Vendredi et samedi matin, une centaine d'établissements étaient occupés par des parents d'élèves et enseignants inquiets. Les syndicats appellent à poursuivre le mouvement jusqu'à demain soir.
David Prochasson - ©2008 20 minutes, éditions du 26/05/2008 - 07h17
Suppressions de postes: mobilisation en demi-teinte des profs, lycéens et parents d'élèves
www.metrofrance.com
Manifestation d'élèves, parents d'élèves et enseignants, le 24 mai 2008 à Paris
Photo : Patrick Kovarik/AFP
Enseignants, parents d'élèves et lycéens ont à nouveau manifesté partout en France samedi pour protester contre les suppressions de postes à la rentrée et la politique éducative du gouvernement, mais la mobilisation a été moindre que celle espérée par les syndicats.
Au total, entre 15.670 (police) et 22.680 (organisateurs) personnes ont manifesté, selon un comptage non exhaustif effectué à 17H30 par les bureaux de l'AFP en province et à Paris. Le ministère de l'Intérieur a dénombré 18.400 manifestants sur le plan national.
Dans la capitale, ils étaient entre 4.000 (police) et plus de 7.000 (organisateurs) à battre le pavé.
En province, hormis à Nantes (entre 6.500 personnes selon la police et 12 à 15.000 selon les organisateurs) et Toulouse (entre 1.500 et 4.000 personnes) les cortèges étaient peu fournis.
Ils n'étaient qu'entre 920 à 1.500-2.000 personnes à Rennes, 800 à 1.500 à Lyon, 300 à 500 à Marseille, 450 à 1.500 à Saint Etienne, entre 360 et 1.000 à Bordeaux, 250 à 300 à Lille, ou encore entre 140 et 300-500 à Strasbourg.
"La mobilisation est effectivement plus faible, c'est indéniable, mais elle s'explique par le fait qu'il s'agit de la quatrième journée d'action en 10 jours. Ce samedi marque plutôt un maintien du mouvement", a déclaré à l'AFP Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU (majoritaire dans l'Education), à l'issue de la manifestation parisienne.
Organisée un samedi pour faciliter la venue des parents d'élèves, cette journée intervenait 10 jours après la journée de grève et de manifestations du 15 mai, une semaine après la manifestation nationale à Paris de la FSU, ou encore deux jours après celle pour les retraites.
Les manifestants ont répondu à l'appel de 19 organisations, dont la FCPE (parents d'élèves), cinq fédérations de l'Education, l'UNL et la Fidl (lycéens), l'Unef (étudiants), qui protestent contre les 11.200 suppressions de postes (1,2 million de personnes travaillent au total dans l'Education, ndlr) inscrites au budget 2008 pour la rentrée et les milliers d'autres - environ 20.000 estiment les syndicats - annoncées pour les rentrées suivantes.
Interrogées sur la suite de la mobilisation, la FSU et l'Unsa-Education ont affirmé à l'AFP que les fédérations de l'Education devraient "vraisemblablement se retrouver mardi soir pour décider des suites de la mobilisation".
Une intersyndicale Fonction publique, déjà fixée à mardi, doit décider d'une éventuelle nouvelle journée d'action début juin. "Si quelque chose est décidé de ce côté, nous verrons comment nous y intégrer", a affirmé Patrick Gonthier (Unsa-Education).
De son côté, le ministre de l'Education Xavier Darcos, qui a répété à maintes reprises qu'il ne reviendrait pas sur les suppressions de postes, a donné rendez-vous aux syndicats lundi sur le seul sujet du projet de loi instaurant un droit à l'accueil des élèves dans le primaire les jours de grève.
Un sujet perçu comme une "provocation" par les enseignants.
A noter que de nombreux slogans et pancartes dans les cortèges dénonçaient également les projets de programmes du primaire symboles selon les syndicats d'"une vision passéiste et rétrograde de l'école".
"Vive le retour des programmes de 1923", pouvait-on lire dans le cortège parisien. A Bordeaux, une leçon de morale était donnée sur un tableau noir: "Morale: Tu ne voleras pas. Exemple: X. Darcos a volé 11.200 postes à l'école. C'est mal".
© 2008 AFP
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Vendredi
23
MAI
Une
deuxième journée d'élargissement du mouvement.
Voir un diaporama
ou les photos

Encore plus de
parents qu'hier ont occupé l'école et toujours dans la bonne
humeur, la détermination grandit.
Nous apprenons
que l'inspecteur Denis Ouin en visite à l'école de Saint-Jean de
Boiseau (Emilienne Leroux), a été retenu un bon moment pour
discuter !
Voir
le site de l'école Badinter : http://ec-badinter-44.ac-nantes.fr/
La FCPE appelle
au "blocage de toutes les écoles", voir ci-dessous
l'article de 20 minutes.
Le rassemblement
demain samedi à 14h30 devant la préfecture promet une belle
empoignade !
A demain...
PS : Les
parents des écoles de La Montagne propose un modèle de
lettre a envoyer au Président Sarkozy, modèle
en PDF
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Lu dans 20 minutes
:
Des écoles encore bloquées
La fronde grandit. Le mouvement de colère
des enseignants et parents d'élèves contre les
suppressions de postes annoncées et la réforme Darcos sur
l'école primaire ne s'estompe pas en Loire-Atlantique. Hier
encore, une dizaine d'établissements publics ont été
occupés ou perturbés. La grogne devrait prendre une
nouvelle ampleur aujourd'hui puisque la FCPE appelle au «
blocage de toutes les écoles ». « L'objectif est de
sensibiliser les familles sur ce que veut mettre en place le
ministère, explique Christiane Allain, présidente de la
FCPE 44. Notre département est l'un des plus mobilisés en
France. Après l'inquiétude, un sentiment de ras-le-bol est
en train de s'installer ». Demain, à 14 h 30, parents et
enseignants se retrouveront devant la préfecture pour
manifester.
©2008 20 minutes, éditions du
23/05/2008
http://www.20minutes.fr/article/232483/Nantes-Des-ecoles-encore-bloquees.php
Lu dans
ouest-france :
Bouaye
Danger fermeture de classes : les parents sont mobilisés

Cliquez
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La Montagne
Projet Darcos : les élus de gauche réagissent

Cliquez
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Lu dans libération
: une nouvelle loi sur l'éducation !
La mixité à l’école écornée en douce
Le Parlement vient d'adopter l’autorisation de cours séparés pour garçons et filles. Les syndicats enseignants, si chatouilleux sur la laïcité, sont restés étrangement silencieux.
.../...
Mais il ne faut y voir aucun encouragement,
souligne-t-on dans l’entourage du ministre de l’Education,
Xavier Darcos : «Sans cet alinéa, la loi, qui est la
transposition de directives européennes, aurait donné la
possibilité à certains de contester les cas de non-mixité
qui existent dans l’enseignement. Certaines
écoles privées auraient pu être mises en difficulté.
Nous avons simplement voulu préserver le statu quo.»
.../...
Lire l'article complet : http://www.liberation.fr/actualite/societe/327545.FR.php
|
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Dar cose toujours...

http://bdemauge.free.fr/humour/pourlesnuls.jpg
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JEUDI 22
MAI
Une
première journée d'action riche d'enseignements.
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ou les photos
L'occupation de
l'école G. Brassens commencée ce matin
par les parents est déjà un motif de satisfaction.
En début de
matinée la visite surprise et amicale de M. le Maire Jean-Luc
Le Drenn et de son adjointe à la solidarité et l'action
sociale Carine Broine, autorisa des échanges courtois.

M. Le Maire et son adjointe à gauche.
Rapidement le
journal ouest-france
circula de mains en mains pour lire l'article déjà consacré
à l'occupation de l'école (le journaliste était venu dès
lundi soir).
Cliquez pour
agrandir

Lire
le texte de l'article
Le midi c'est
dans une ambiance conviviale et bonne enfant que s'improvisa
un pique-nique familial !
L'après-midi
réserva aussi sa surprise avec la venue de M. l'Inspecteur de
l'éducation nationale Denis Ouin, preuve du sérieux de la
contestation des parents.
L'occupation continuera demain
vendredi et samedi, le mouvement est général, ainsi dans les
communes avoisinantes, parents et enseignants sont aussi
inquiets comme le montre la visite ce matin dans notre école
de parents de La Montagne !
Voici quelques photos de ces
écoles en colère également.
Voir un diaporama
ou les photos
La Montagne
(Marcel Gouzil)
.JPG)
.JPG)
Saint-Jean de
Boiseau (Emilienne Leroux)
.JPG)
Voir un diaporama
ou les photos
CE VENDREDI ET SAMEDI MATIN LES 4 ECOLES PRIMAIRES ET MATERNELLES DE LA MONTAGNE OCCUPENT LES ECOLES AVEC MAINTIEN DES COURS, ACTIONS SOUTENUES PAR LES ENSEIGANTS ET LA MUNICIPALITE (UN REPRESENTANT ETAIT A LA REUNION CE SOIR)
UNE DISTRIBUTION DE TRACTS PAR LES ENSEIGNANTS ET PARENTS D'ELEVES SERA FAITE AU ROND POINT DE SUPER U DEMAIN A 17H15 ET UN CO-VOITURAGE EST ORGANISE POUR LE RASSEMBLEMENT A NANTES SAMEDI APRES-MIDI (RDV A 13H30 PLACE DE LA MAIRIE A LA MONTAGNE EN DIRECTION DU COLLEGE DE LA NEUSTRIE A BOUGUENAIS POUR REJOINDRE LE TRAM DIRECTION NANTES
UN TEMPS FORT EST EGALEMENT ORGANISE AU COLLEGE ST EXUPERY SAMEDI MATIN...
Bon je vais me coucher!
NICOLAS
Résultats sportifs: une partie de pétanque a été organisée par certains parents cet après-midi, l'équipe A menait une manche à 0 lorsque l'inspecteur d'académie est arrivé; la partie a été interrompue et l'équipe A prétend donc l'avoir emporté... Qu'en pensez-vous?
Une réclamation est en cours auprès de la
FFPEJPJG(fédération française des parents d'élèves joueurs de pétanque un jour de grève)
NICOLAS
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JEUDI 22
MAI
Début
de l'occupation de l'école par les parents.
C'est suite
à la réunion d'information des parents à l'école G. Brassens du
samedi 17 mai sur les nouveaux programmes que la décision
collective a été prise.
Voici
l'information distribuée à tous les parents :
Information aux parents d'élèves de l'école Georges Brassens
Lors de la réunion d'information de samedi matin sur les nouveaux programmes, de nombreux points nous ont
interpellés :
-
La suppression du samedi matin va impliquer une diminution du temps alloué à l'enseignement pour la plupart des enfants.
-
les enseignants devront officiellement réserver le temps ainsi dégagé pour les enfants en " très grande difficulté " qui risquent ainsi d'être pointés du doigt, même si à Georges Brassens les enseignantes prévoient de convaincre les différents décideurs (conseil d'école, inspection académique, municipalité) de proposer des groupes de travail en effectif réduit alternativement à tous les niveaux scolaires, sur les lundis et jeudis soirs sans doute, à raison d'une heure supplémentaire, tous les enfants pourront ainsi en bénéficier, tout ceci restant sur la base d'un accord parental.
-
Les stages de "remise à niveau" soumis à l'accord des parents seront proposés également aux enfants de CM1-CM2 en très grande difficulté (encore eux !) et empièteront donc sur leurs vacances à raison de trois stages d'une semaine par année scolaire.
-
Les programmes scolaires vont être encore plus ambitieux qu'auparavant, avec des notions à ingurgiter le plus tôt possible, à appliquer mécaniquement, les enfants comprendront plus tard….
-
Les programmes vont être "recentré " sur des objectifs qui semblent passéistes : "être élève" (être donc passif, s'asseoir et écouter, ne surtout pas s'exprimer) alors qu'actuellement place est encore (pour combien de temps) laissée au droit de s'exprimer et d'exister sous l'actuel "vivre ensemble"
-
La difficulté de mise en place des heures supplémentaires risquant de se solder par un fiasco plus ou moins général, la solution alternative qui risque d'être mise en place l'année scolaire suivante sera alors une prolongation de l'année scolaire jusqu'au 15 juillet pour tous les enfants…
Inquiet des conséquences désastreuses qu'entraînent les décisions du gouvernement, les parents présents samedi dernier ont décidé d'occuper l'école jeudi 22 mai de 8h30 à 17h00 et les jours suivants si nécessaire. Il en va de l'avenir de
l'École, de tous les enfants, et donc des générations
future.
L'APE
Cette
info en PDF
L'info
des écoles de Basse et Haute-Indre en PDF
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page
Communiqué
de presse
Format
PDF
C O M M U N I Q U É
« Occupation de l’école G.Brassens d’Indre
par les parents d’élèves »
JEUDI 22 MAI 2008 – de 8h30 à 17h
Sur place à l’école Georges Brassens d’Indret
– INDRE (44)
(Rive Sud de la Loire - côté La Montagne)
Cette opération, à l’initiative des parents d’élèves,
a pour but de sensibiliser l’opinion sur la réforme à venir des
programmes scolaires et la mise en place des heures de soutien
scolaire obligatoires, considérant que l’échec scolaire d’un
enfant n’est que l’effet d’un mal plus profond, à résoudre
dans un cadre extra-scolaire.
Les parents invitent tous ceux qui le souhaitent
(associations de parents d’élèves, élus, citoyens) à rejoindre
leur mouvement et espèrent obtenir le concours des médias pour
relayer au plus grand nombre leur action citoyenne, convaincus que les
fondements du nouveau programme (« devenir un élève » au
détriment de « vivre ensemble ») vont à l’encontre d’une
socialisation du jeune enfant, préjudiciable pour son épanouissement
personnel et professionnel en tant qu’individu…
L’Association des
Parents d’Elèves de l’Ecole Publique G.Brassens d’Indre
Contacts :
brassensecole@free.fr
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L'école
Georges Brassens à la star'ac
Juge les nouveaux
programmes
Mercredi 2 avril
Les textes officiels en PDF
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Non aux nouveaux programmes de l'école primaire !
en PDF
Par Luc Ferry et Jack Lang
Nº2262 SEMAINE DU JEUDI 13 Mars 2008
Non aux nouveaux programmes de l'école primaire !
Deux anciens ministres de l'Education nationale, dans
des gouvernements de droite et de gauche, lancent un appel à
Xavier Darcos pour qu'il renonce au «populisme scolaire» Par Luc
Ferry et Jack Lang
D'aucuns
seront sans doute fort surpris de trouver nos deux noms réunis au
bas d'un même appel. En dépit de tout ce qui oppose nos choix
politiques et philosophiques, nous avons pourtant les mêmes
raisons de penser que les «nouveaux programmes de l'école
primaire», rendus publics à la fin du mois de février, risquent
de nuire gravement à la santé (déjà bien fragilisée) de notre
système éducatif : l'avenir de nos enfants vaut bien une trêve
dans nos querelles partisanes. Les parents ne doivent pas être
abusés par les promesses d'un «retour aux fondamentaux» et
d'une exigence accrue, auxquelles nous adhérons tous : car, sous
ces slogans séduisants mais vagues, c'est exactement l'inverse
que le ministère de l'Education nationale nous propose
aujourd'hui.
On
nous annonce des programmes «plus ambitieux», mais, sur
l'essentiel, notamment la lecture, l'écriture, l'expression
orale, on en rabat comme jamais sur le niveau visé. En fin de
CM2, on se contente désormais d'attendre d'un élève qu'il soit
capable d'«orthographier un texte simple de dix lignes lors de
sa rédaction ou de sa dictée» alors que les programmes de
2002 demandaient qu'il sache rédiger un «récit» au
moins deux fois plus long, mais aussi «noter des informations»,
«rédiger une courte synthèse» des leçons, en respectant,
outre les règles d'orthographe et de syntaxe, des critères de
clarté et de cohérence du propos. Soyons clairs : savoir tout
juste écrire dix lignes sous la dictée ne suffit pas pour suivre
une classe de 6e ! Plus grave encore, si possible :
malgré les affirmations qui figurent dans la présentation des
programmes, les horaires de français ne sont nullement augmentés,
mais considérablement réduits par rapport à ceux de 2002 ! En
2002, le programme de français comportait obligatoirement et au
minimum deux heures de lecture et d'écriture quotidiennes,
auxquelles s'ajoutait le temps consacré à l'expression orale et
à l'étude de la langue (grammaire, conjugaison, vocabulaire) .
Soit treize heures. Il n'en reste plus que dix aujourd'hui ! Du
reste, comment Xavier Darcos peut-il prétendre sans sourciller
diminuer tout à la fois l'horaire hebdomadaire global (qui passe
de 26 à 24 heures en raison de la suppression des heures du
samedi matin), augmenter les horaires de sport et de maths, créer
une discipline nouvelle (l'histoire de l'art) et, malgré cela,
augmenter l'horaire de français ? Disons-le posément mais
fermement : il s'agit d'un mensonge.
Paresse
intellectuelle
Sur
bien d'autres sujets encore, les épaisses ficelles de la com en
arrivent à éclipser totalement le fond des problèmes. Pour
satisfaire à la démagogie ambiante, on affirme sans vergogne que
«programmes courts = programmes centrés sur les fondamentaux»,
alors qu'il suffit de réfléchir trois minutes pour comprendre
qu'à l'évidence c'est l'inverse qui est vrai : plus les
programmes sont courts dans le texte officiel, plus ils sont
lourds dans la classe. Si vous mettez «la Révolution française»
sans autre précision au programme, il est, au sens propre, sans
limite. Un bon programme, c'est d'abord un programme qui a le
courage de faire des choix et de les expliciter, ce qui suppose un
peu d'espace. La première condition de l'efficacité des
apprentissages, c'est leur continuité, leur cohérence, d'un jour
à l'autre, d'une classe à l'autre, d'un maître à l'autre. Et
cela suppose un cadre commun suffisamment clair, qui ne prête pas
à une infinité d'interprétations. Le contraire même de ce que
l'on découvre ici, dans un texte qui expédie l'apprentissage de
la lecture et de l'écriture au CP et au CEI en 15 lignes ! Et
quelles lignes ! Jugez vous-mêmes : «Dès le cours préparatoire
les élèves s'entraînent à déchiffrer et à écrire seuls les
mots déjà connus. Cet entraînement conduit progressivement l'élève
à lire de manière plus aisée et plus rapide.» C'est tout
pour le CP ! Les nouveaux programmes se vantent avec arrogance
d'avoir renoncé à expliciter et à choisir, de sorte que la
paresse intellectuelle et le manque de courage se parent ici des
dehors du gros bons sens pour lâcher la bride à toutes les
lubies pédagogiques. Ce n'est pas non plus parce qu'on ajoute le
mot «morale» pour bien donner le sentiment, pas même véridique,
d'un «retour à» que l'on améliore en quoi que ce soit le
contenu des enseignements. Pis encore, le programme de sciences a
été littéralement laminé pour faire place à de bien vagues
notions d'écologie...
Vide
abyssal
Nous
avions ensemble, l'un comme ministre, l'autre comme président du
Conseil national des Programmes, piloté le vaste chantier de
refonte des programmes de l'école primaire entre 2000 et 2002.
Que ce travail puisse et doive être amélioré, nous sommes les
premiers à en convenir. Mais qu'on le liquide purement et
simplement pour le remplacer par un vide abyssal est proprement
consternant. Malgré nos divergences de fond sur d'autres sujets,
nous nous étions accordés sur l'idée que l'élaboration des
programmes devait être désormais transparente et publique. C'est
dans cette perspective que le soin de réfléchir aux contenus
d'enseignement fut confié à un groupe de personnalités
reconnues, présidé par Philippe Joutard, historien et ancien
recteur estimé de tous. Nous voulions ensuite que ces programmes
fussent réellement utiles, non seulement aux instituteurs chargés
de les mettre en oeuvre, mais aussi - c'est peut-être leur
principale fonction - aux auteurs de manuels scolaires pour
lesquels ils constituent le cahier des charges. Jusqu'alors, les
programmes de l'école se contentaient, comme celui qu'on nous
propose à nouveau aujourd'hui, d'être un catalogue de voeux
pieux, du genre : «Au CM2 l'enfant maîtrise les principales règles
de l'expression écrite, il sait se comporter avec respect avec
autrui...», et autres déclarations aussi péremptoires
qu'inopérantes. A la place de ces injonctions creuses, nous
souhaitions indiquer enfin des progressions concrètes, autant que
possible précieuses pour les maîtres débutants, et rassurantes,
car stables, pour les plus chevronnés. Disons-le franchement, c'était
une petite révolution par rapport à la langue de bois «éducnat»
jusqu'alors en vigueur. Tous deux préoccupés par la montée de
l'illettrisme, nous étions soucieux que, par-delà la pluralité
des méthodes de lecture (il y a des centaines de manuels différents
sur le marché de l'édition scolaire !), les programmes fixent
enfin un cadre commun, solide et intelligible par tous. Le groupe
de Joutard avait fait sur ce point un travail réellement
remarquable et innovant. Ce sont tous ces efforts qui risquent d'être
anéantis aujourd'hui.
Imposture
Entre
autres choix forts, nous avions limité volontairement le
programme de grammaire à l'essentiel : en gros, les marques du
pluriel («s» et «ent»), la conjugaison, les règles les plus
utiles de l'orthographe, le bon usage des «mots de liaison» et
quelques autres éléments de bon sens. En contrepartie de cet
authentique travail de «réduction aux fondamentaux», nous
avions imposé explicitement un temps quotidien incompressible de
lecture et d'écriture de deux heures trente par jour aux CP et
CE1 et de deux heures par jour du CE2 au CM2, parce que des enquêtes
précises de l'inspection montraient que ce temps pouvait varier
de 1 à 4 selon l'enseignant ! C'était là une décision aussi inédite
que cruciale. Notre conviction était que seule la pratique
assidue de l'écriture et de la lecture permet aux enfants de maîtriser
la langue, les exercices abstraits d'analyse grammaticale devant
être réservés au collège. Les nouveaux programmes menacent de
détruire ces apports bénéfiques. La vérité est qu'ils s'en
moquent parce que leur seule véritable visée est un affichage
politique qui relève d'une catégorie relativement nouvelle :
celle du «populisme scolaire», dont on pourra se faire une première
idée au travers des quelques exemples que nous avons évoqués et
de ceux qui vont suivre.
Comment
croire, notamment, comme le prétend sans rire le dossier de
presse présentant les nouveaux textes, qu'une réforme des
programmes et des horaires, quelle qu'elle soit, puisse, à elle
seule, permettre de «diviser par trois en cinq ans le nombre
d'élèves qui sortent de l'école primaire avec de graves
difficultés» ? Même s'ils étaient sublimes, infiniment supérieurs
à ceux de 2002 - ce qui est tout l'inverse -, une telle
affirmation relèverait de l'illusionnisme. Il n'est pas un spécialiste
du système scolaire pour y croire une seconde tant il est évident
que l'échec scolaire relève de bien d'autres paramètres. Un bon
programme n'est jamais la condition suffisante du succès : au
mieux, et c'est déjà beaucoup, il favorise la réussite du plus
grand nombre, quand un mauvais le handicape sévèrement. En
revanche, l'opération politicienne est transparente : elle
consiste à faire croire à un public ignorant des textes en
vigueur, mais qu'une sourde angoisse associée au sentiment diffus
que «tout fout le camp» prédispose à avaler la couleuvre, que
les programmes élaborés en 2002 étaient «modernistes», écrits
dans un jargon incompréhensible, bref, «soixante-huitards» (ce
qui pour l'un d'entre nous au moins est un comble !), et qu'il est
temps de restaurer les bonnes vieilles recettes du temps de nos aïeux.
Succès garanti dans les chaumières. Si c'était vrai, nous
signerions peut-être des deux mains (encore que l'idéalisation
du passé ne soit jamais un guide sûr), mais c'est en
l'occurrence une imposture. On laisse entendre, par exemple, que
les actuels programmes d'histoire sont non chronologiques ou
qu'ils ne comportent aucune référence aux personnages et aux événements
concrets, que la grammaire à l'ancienne, comme on dit des
confitures, n'est plus enseignée, qu'on ne fait plus de dictées,
de rédactions ni de récitations, etc., mais tout cela est faux,
archifaux. Cela fait belle lurette - depuis Chevènement, à vrai
dire que l'enseignement de l'histoire est redevenu chronologique
et, dans nos documents d'application de 2002, on trouve toutes les
références précises aux dates, événements et personnages
principaux.
Reniement
On
dit encore, comme l'a fait d'ailleurs à juste titre le président
de la République, que c'est désormais la nation tout entière
qui doit s'intéresser aux contenus d'enseignement et qu'il ne
faut plus les réserver à d'obscurs experts au jargon digne des médecins
de Molière. Mais de nouveau la réalité est en contradiction
radicale avec l'affichage démagogique. S'agissant des nouveaux
programmes, nul ne parvient à savoir, pas même les anciens
ministres de l'Education que nous sommes, comment et par qui ils
ont été rédigés ! Et pour cause. Les groupes d'experts, présidés
et composés par des personnalités identifiables et reconnues,
ont disparu. Le Conseil national des Programmes a été supprimé,
et l'Inspection générale elle-même n'a pas été saisie du
dossier ! Est-il raisonnable de laisser de simples conseillers du
ministère ou de l'Elysée élaborer dans l'opacité la plus
totale des textes voués à régir l'école de la nation pour dix
ans au moins et qui concernent des millions de familles et de
citoyens ? Prenons un exemple tout à fait concret : dans les
nouveaux programmes, décision a été prise sans aucune
concertation de diminuer environ par trois le temps consacré à
l'enseignement de l'histoire et de la géographie afin de faire
plus de place au sport et aux mathématiques : ce choix lourd de
menaces ne peut-il être discuté publiquement ? Tous les démocrates
ne peuvent que rejeter cette méthode aberrante.
En
2004, Xavier Darcos, alors ministre délégué à l'Enseignement
scolaire, publiait avec l'un d'entre nous les programmes élaborés
sous l'égide de Jack Lang : belle preuve d'ouverture d'esprit et
de continuité. Dans la préface, signée Ferry-Darcos, nous
faisions l'éloge de ce travail et nous lui donnions notre
imprimatur. Pourquoi ce reniement aujourd'hui sinon pour des
motifs de pure communication, parce que le «look réac» plaît,
hors de toute réflexion, à un certain électorat. S'il suffisait
d'être réactionnaire pour être génial, cela se saurait. Nous
en appelons donc à l'honnêteté de Xavier Darcos et à son sens
des responsabilités : il faut cesser de bouleverser sans cesse élèves,
parents et professeurs à chaque changement de gouvernement ! Il
faut au contraire préserver ce qui a été fait de bon par le
passé, quelle qu'ait été la majorité de l'époque. Les
professeurs ont plus qu'assez de ces changements aussi incessants
qu'inutiles. S'il y a quelques points à modifier, qu'on les
modifie en conservant l'essentiel, mais qu'on ne sacrifie pas
l'intérêt des enfants et des professeurs à des motifs de pure
tactique politicienne.
Luc
Ferry
Philosophe
et auteur de nombreux ouvrages, Luc Ferry a été ministre de la
Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche, de 2002 à
2004, du gouvernement Raffarin.
Jack
Lang
Député
socialiste du Pas-de-Calais, ancien ministre de la Culture, Jack
Lang a été ministre de l'Education nationale, de 1992 à 1993,
du gouvernement Bérégovoy et, de 2000 à 2002, du gouvernement
Jospin.
Gilles
Anquetil
Le
Nouvel Observateur
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